Alexandre MALSCH, Président et co-fondateur de meltygroup

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Rentrée chargée et diversifiée pour meltygroup qui s’est imposé en quelques années comme le premier groupe média en ligne dédié aux jeunes. Quelles sont les nouvelles ambitions de la société? Réponse avec Alexandre MALSCH, Président et co-fondateur de meltygroup.

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Quel est le positionnement stratégique adopté cette saison par melty ?

Alexandre MALSCH

Notre objectif est de construire un groupe média global diversifié. Dans cette logique, nous avons lancé plusieurs nouvelles structures : meltyEntertainement (pôle dédié au management et à la représentation de jeunes talents), meltyProd (société de production intégrée) et meltyLiveEvent (pôle événementiel). Notre cadre est le suivant : concevoir du contenu dédié aux 18-30 ans avec des sujets positifs dans la thématique «divertissement». Pour 2017, nous nous donnons pour objectif d’atteindre en France et dans le monde 100 millions de visiteurs uniques. Nous en sommes actuellement à 26,5 millions. Nous allons donc poursuivre notre stratégie de diversification et d’implantation internationale tout en renforçant notre offre éditoriale sur nos 13 sites thématiques et lancer enfin de nouvelles applications mobiles. 

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Le déploiement international, est-ce une priorité ?

Alexandre MALSCH

C’est plus qu’une priorité, c’est ce que nous construisons actuellement. Meltygroup est déjà présent dans 27 pays, et nous nous sommes lancés récemment en Italie, Espagne, Brésil, Allemagne, Pologne et Mexique. Nous nous implanterons prochainement en République Tchèque, en Russie et nous lancerons aussi une version anglaise. Toutes ces plateformes sont alimentées depuis la France. Nous comptabilisons 96 CDI et nous prévoyons d’embaucher encore 36 personnes. D’un point de vue international, il n’y a pas d’autres médias comme le nôtre dans ces territoires. C’est un vrai avantage.  

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Et la production audiovisuelle ?

Alexandre MALSCH

Avec meltyProd, 230 heures de vidéos par mois sont produites. En parallèle, 8 à 9 web-séries originales sont fabriquées annuellement. Ce sont à la fois des fictions, des docu-réalités et des documentaires. Être producteur audiovisuel n’est pas une fin en soi. Ce qui nous intéresse,  c’est la création de contenus destinés à notre cible. En revanche, on ne s’interdit pas d’aller démarcher les diffuseurs TV si cela fait sens avec notre objectif.

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Un mot sur votre business model ?

Alexandre MALSCH

Notre modèle économique repose sur la publicité et les formats display classiques. Notre capacité est de créer des contenus qui intéressent les jeunes pour les marques. En France, nous sommes champions d’un format que l’on appelle le «native advertising». 56% de notre chiffre d’affaires provient des «content corner», c’est-à-dire que nous créons des contenus spéciaux pour les marques et qui plaisent indubitablement à nos lecteurs. Aujourd’hui, nous sommes identifiés par toutes les agences publicitaires, d’achats et de création. 146 marques différentes ont jusqu’à présent annoncé chez nous. 99,87% de nos lecteurs interagissent avec les contenus (regarder les vidéos, lire, participer à un sondage, commenter,…). Autre évolution significative, plus de la moitié des utilisateurs nous consomment sur mobile, le matin et le soir.