Android: Google propose des solutions pour mettre fin à ses pratiques jugées anticoncurrentiellesGoogle a présenté mardi des solutions qui doivent mettre fin à ses pratiques jugées anticoncurrentielles concernant Android, son système gratuit d’exploitation pour smartphone, afin d’éviter de nouvelles sanctions financières de Bruxelles. Le géant américain s’est vu infliger une amende record de 4,34 milliards d’euros le 18 juillet par la Commission européenne. Cette dernière l’a accusé d’abuser de la position dominante de son système gratuit d’exploitation pour smartphone, Android, pour asseoir la suprématie de son service de recherche en ligne. Et elle lui a donné 90 jours pour mettre fin à ses pratiques illégales, sous peine de se voir infliger des astreintes allant jusqu’à 5% du chiffre d’affaires quotidien moyen mondial d’Alphabet, maison mère de Google. Concrètement, la firme américaine, qui jusqu’ici mettait gratuitement ses applications Google -telles que Gmail et Youtube- à disposition des fabricants de smartphones, comme Samsung et Huawei, va désormais exiger le paiement d’une licence d’exploitation. Elle n’a cependant pas voulu spécifier le montant de cette licence. Et elle a dit ne pas savoir si les fabricants allaient répercuter le prix de cette licence sur les consommateurs. C’est aux fabricants de le décider, a expliqué la firme. En revanche, la firme a insisté sur le fait qu’Android, son système d’exploitation pour smartphone, resterait gratuit. Ces solutions prendront effet le 29 octobre et concerneront seulement les nouveaux appareils mis sur le marché en Europe. La Commission européenne a pris note de l’annonce de Google. «Elle va regarder avec soin les remèdes proposés et va voir s’ils sont effectifs et respectent la décision» de l’exécutif européen, a dit l’un de ses porte-parole. Le 9 octobre, Google avait fait appel de l’amende record infligée par Bruxelles. Cette amende a été versée sur un compte gelé et la procédure devrait mettre des années à aboutir.

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Google a présenté mardi des solutions qui doivent mettre fin à ses pratiques jugées anticoncurrentielles concernant Android, son système gratuit d’exploitation pour smartphone, afin d’éviter de nouvelles sanctions financières de Bruxelles. Le géant américain s’est vu infliger une amende record de 4,34 milliards d’euros le 18 juillet par la Commission européenne. Cette dernière l’a accusé d’abuser de la position dominante de son système gratuit d’exploitation pour smartphone, Android, pour asseoir la suprématie de son service de recherche en ligne. Et elle lui a donné 90 jours pour mettre fin à ses pratiques illégales, sous peine de se voir infliger des astreintes allant jusqu’à 5% du chiffre d’affaires quotidien moyen mondial d’Alphabet, maison mère de Google. Concrètement, la firme américaine, qui jusqu’ici mettait gratuitement ses applications Google -telles que Gmail et Youtube- à disposition des fabricants de smartphones, comme Samsung et Huawei, va désormais exiger le paiement d’une licence d’exploitation. Elle n’a cependant pas voulu spécifier le montant de cette licence. Et elle a dit ne pas savoir si les fabricants allaient répercuter le prix de cette licence sur les consommateurs. C’est aux fabricants de le décider, a expliqué la firme. En revanche, la firme a insisté sur le fait qu’Android, son système d’exploitation pour smartphone, resterait gratuit. Ces solutions prendront effet le 29 octobre et concerneront seulement les nouveaux appareils mis sur le marché en Europe. La Commission européenne a pris note de l’annonce de Google. «Elle va regarder avec soin les remèdes proposés et va voir s’ils sont effectifs et respectent la décision» de l’exécutif européen, a dit l’un de ses porte-parole. Le 9 octobre, Google avait fait appel de l’amende record infligée par Bruxelles. Cette amende a été versée sur un compte gelé et la procédure devrait mettre des années à aboutir.