Chaînes thématiques payantes, moteurs de l’Animation française (ACCeS)

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A l’occasion de la 42ème édition du mondialement renommé Festival du film d’animation d’Annecy et du Marché international du film d’animation, l’Association des Chaînes Conventionnées éditeurs de Services souhaite rappeler quelques chiffres clés et annoncer plusieurs productions et diffusions à venir. Selon les chiffres du CNC, l’investissement des chaînes thématiques payantes – hors la chaîne Canal+ mais comprenant les chaînes thématiques du groupe Canal – dans la production audiovisuelle aidée atteint plus de 440 M€ depuis 2007 dont 38,4 M€ en 2017. Elles ont investi 71,3 M€ dans la production audiovisuelle de programmes d’animation depuis 2007 dont 7 M€ en 2017. Elles ont commandé 1575 heures de programmes d’animation depuis 2007, des investissements et des niveaux de commandes qui sont très supérieurs à ceux des chaînes de la TNT privée gratuite (CNC). Toujours d’après le bilan de la production audiovisuelle aidée, l’apport horaire des chaînes thématiques payantes en tant que premier diffuseur s’élève à 101,5 K€ (+5,4%) et le coût horaire des programmes qu’elles initient atteint 667,1 K€ (+24,8%). «Dans la perspective des grandes réformes annoncées pour 2019, conscients de la nécessité absolue de ne pas déstabiliser notre production audiovisuelle d’animation mondialement renommée, les chaînes thématiques payantes souhaitent résolument maintenir leurs niveaux d’investissement à l’avenir», rappelle l’ACCeS dans un communiqué. Pour ce faire, pour qu’elles soient en mesure de continuer à investir fortement comme c’est le cas aujourd’hui dans la production audiovisuelle et dans l’animation en particulier, «la modernisation du cadre réglementaire des éditeurs non hertziens, en adaptant leurs obligations à leur économie, à leurs spécificités, aux nouvelles pratiques et usages numériques est une véritable urgence. Elle permettra d’investir dans les programmes et les services, et de gagner en souplesse, pour répondre aux nouvelles attentes, dans un univers de plus en plus concurrentiel». Les productions initiées par ces chaînes, en cours et en diffusion à venir témoignent de leur capacité à coproduire des programmes pour la jeunesse différents, et de qualité. Après «Mère et Fille» saison 4 (coproduction Disney/ Yaka/ J2F) lancé depuis avril 2017 sur Disney Channel, «Like Me» saison 2 (coproduction Disney R-Lines) et «Léna Rêve d’Etoile» (pré-achat Disney/ Cottonwood), le groupe Disney est notamment à l’origine, pour ce qui est de diffusions à venir, de «Sadie Sparks» (CyberGroup/ Studios Disney Channel), de «Miraculous Lady Bug» saison 2 (Zagtoon/ Method Animation Disney Channel), de «Gigantosaurus» (CyberGroup/ Studios Disney Channel), et de «Psammy et Nous» (Method Animation / Disney Channel). Après la série «Kaeloo» saison 3 (Cube/ TeleTOON+), «Angelo la débrouille» saison 4 (TEAMTO/ TeleTOON+), «Les crumpets» saison 3 et 4 (4.21 Productions/ TeleTOON +), ou «La cabane à histoires» saison 2 (Dandeloo/ Piwi+) le pôle jeunesse du groupe Canal proposera dans les mois qui viennent plusieurs séries dont ses chaînes sont à l’origine, avec leurs partenaires producteurs. C’est le cas d’«Arthur et les enfants de la table ronde» (Blue Spirit/ TeleTOON+), de «Gribouille» saison 2 (Moving Puppet/ Osibo/ Piwi+), ou «Livre de la jungle» saison 3 (Ellipsanime / DQ/ Piwi+) notamment. Après «Sonic Boom» saison 2 (Canal J-Gulli/ Technicolor Animation productions), c’est aussi le cas du groupe Lagardère qui diffusera également plusieurs séries initiées par ses chaînes comme «Arthur et les Minimoys» (Storia TV/ TiJi/ Gulli), «Lilybuds» (Zodiak Kids Studio/FTV /TiJi), Squish (Cottonwood Media/ Canal J/ Gulli), sans oublier «Apollon et les drôles de petites bêtes» (Method Animation/ FTV/ TiJi).