Emelyne THURIER, Directrice de la Diversification du Groupe Telfrance
Depuis l’autorisation délivrée en 2011, le groupe Telfrance travaille quotidiennement avec des régies, annonceurs et agences sur des opérations de placements de produits. Les détails du business avec Emelyne THURIER, Directrice de la Diversification du Groupe Telfrance.
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Quelle est la stratégie de Diversification du Groupe Telfrance ?
Emelyne THURIER
Nous gérons toutes les activités numériques, licences, partenariats, placements de produits, digital et brand content autour des programmes de Telfrance («Plus Belle la Vie», «Candice Renoir», «Nina», «Cassandre», «Harry»,…). En ce sens, nous assurons la diversification des sources de revenus attachées aux productions du Groupe. Notre filial est le lien entre les programmes que nous représentons et les marques de grande consommation afin de bâtir une relation cohérente et une plus-value évidente pour chacune des parties. Nous nous occupons aussi des produits dérivés. En fin d’année par exemple, nous allons éditer une boîte de quizz «Plus Belle la Vie».
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Avec «Plus Belle la Vie», diffusée quotidiennement sur France 3, vous réinventez le placement de produits. Comment le mettez-vous en place ?
Emelyne THURIER
Le placement de produits, nous le développons depuis 2011, date à laquelle le CSA nous a autorisés à le faire en télévision. Depuis quelque temps, cette activité nécessite du changement puisque le feuilleton se consomme de différentes manières, de plus en plus en replay et en second écran. Avec l’impact des réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram), nous voulons proposer aux marques d’être présentes à la fois dans le programme mais aussi dans l’écosystème développé autour de la série. En parallèle, nous pouvons imaginer des opérations sur le site officiel de «Plus Belle la Vie» ou produire directement pour l’annonceur.
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Combien de marques collaborent aujourd’hui sur «Plus Belle la Vie» ?
Emelyne THURIER
A l’année, cela doit représenter près d’une douzaine de marques. Nous ne voulons pas être un catalogue fourre-tout. On essaie d’avoir quelques partenaires privilégiés avec lesquels nous orchestrons des opérations ambitieuses qui s’étendent sur la durée et les supports. Nous privilégions cette logique aux multiples petits partenariats qui s’enchaînent les uns après les autres. Nous voulons collaborer avec une marque, raconter une belle histoire en résonance avec les supports mis à disposition. Le placement de produits offre aux marques la possibilité de bénéficier d’une audience forte et fidèle pour prendre la parole et mettre en avant les avantages de leur produit. Le placement de produits permet aussi de se démarquer de la concurrence.
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Le placement de produits est-il un relai de revenu important pour Telfrance ?
Emelyne THURIER
Oui, c’est un relai de revenus mais c’est également un relai de communication et une source de renouvellement. Collaborer avec des marques comme Airbnb, cela permet de dialoguer de manière différente avec nos fans. L’année dernière, quand nous avons intégré «Le moi(s) sans tabac» en partenariat avec Santé Publique France dans «Plus Belle la Vie», c’était une manière encore plus forte de s’inscrire dans l’actualité des Français. Le placement de produits a été prolongé par un dispositif digital puissant et la création d’une websérie couronnée par 1,6 million de vues. A l’issue de l’opération, le partenariat a été récompensé par le «Brand Content de Bronze» dans la catégorie Humanitaire, social et grande cause.
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Que vous imposent les marques pour apparaître dans la série ?
Emelyne THURIER
Une marque ne peut pas nous imposer des contraintes. En revanche, elle peut définir un cadre dans lequel elle a envie de communiquer.
