Entretien avec Nicolas COPPERMANN, Directeur Général d’Endemol France

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Dès ce soir, NRJ12 lancera sa propre version de «Star Academy» pendant une quinzaine de semaines. Produite par Endemol France, en quoi ce lancement est-il un enjeu essentiel pour le groupe ?
Nicolas COPPERMANN
Le retour de la «Star Academy» est évidemment un enjeu essentiel pour Endemol car c’est un pari autour duquel tout le groupe se concentre. «Star Academy» est un format auquel nous n’avons jamais cessé de croire (depuis son arrêt fin 2008 sur TF1, ndlr). Nous sommes heureux qu’NRJ12 diffuse ce programme véhiculant des valeurs à la fois de travail, d’effort et d’apprentissage.
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Conserver les fondamentaux du télé-crochet tout en les modernisant, était-ce le challenge ?
Nicolas COPPERMANN
L’enjeu était de rester fidèle aux fondamentaux (le château, les évaluations, les élèves, les professeurs,…) et aux valeurs véhiculées par «Star Academy», sans trop se disperser. L’autre objectif était de pouvoir intégrer toutes les techniques de productions actuelles, et posséder ainsi une véritable valeur de production sur la quotidienne et les Prime Time.
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«Star Academy» (NRJ12), «The Voice» (TF1), «Nouvelle Star» (D8), la concurrence est pourtant rude aujourd’hui…
Nicolas COPPERMANN
En toute honnêteté, nous sommes assez sereins. Aujourd’hui, nous n’avons pas d’objectif d’audience à communiquer sur «Star Academy», mais nous pensons pouvoir réaliser des scores satisfaisants. Avec ce type de télé-crochet, le véritable enjeu était de savoir si nous pouvions réunir un corps professoral fort et un casting digne de ce nom. Il se trouve que nous en sommes satisfaits. Enfin, la spécificité de «Star Ac’» par rapport à d’autres «Talent Show», c’est que nous nous inscrivons dans la durée et la quotidienneté de l’effort.
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Les budgets TNT ne sont pas les mêmes que sur les chaînes historiques. Comment rationalisez-vous les budgets sur un format tel que «Star Academy» ?
Nicolas COPPERMANN
Premièrement, nous disposons d’un budget conséquent pour la «Star Academy» sur NRJ12, même si nous sommes dans une économie un peu différente de celle de TF1. Afin de rationaliser au mieux les budgets, nous avons étudié les meilleures façons de filmer la quotidienne. Nous possédons – par exemple – une quarantaine de caméras automatiques HD. Un long travail a également été mené sur la qualité du son et de la lumière. Deuxièmement, nos Prime Time seront un peu moins dans la démesure que ce qui a été fait à un certain moment. Nous nous concentrerons sur la performance des élèves.
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Produire en TNT, est-ce encore l’un des axes majeurs de développement d’Endemol France ?
Nicolas COPPERMANN
Aujourd’hui, nous sommes dans un univers concurrentiel qui fonctionne à 25 chaînes. Et il se trouve que nous travaillons avec les 25 diffuseurs. C’est pour nous un enjeu à la fois économique mais aussi de diversification. En matière de programmes, nous travaillons à ce jour sur d’anciens formats d’Endemol (déjà diffusés à la télévision) mais aussi sur de nouvelles créations…