Après une rentrée 2017 au plus bas, Europe 1 n’attend «toujours rien de bon» pour la prochaine vague d’audience dont la publication est prévue la semaine prochaine, a indiqué le vice-PDG de la station Frédéric Schlesinger dans un entretien au Monde publié mardi. «Quand on change 90% de sa grille, ce n’est pas en quelques mois qu’on repart à la hausse. (…) Je souris lorsque l’on évoque une rentrée ratée : il ne peut en être autrement, car il faut d’abord perdre avant de gagner. D’ailleurs, nous n’attendons toujours rien de bon des chiffres du mois de janvier», prévient-il. Sur les mois de septembre-octobre, la radio a enregistré une audience cumulée de 7,2%, près d’un point de moins qu’à la rentrée 2016. La prochaine publication des audiences radio de Médiamétrie, prévue le 18 janvier, portera sur les mois de novembre et décembre. Le vice-PDG se montre toutefois confiant: «J’ai toujours dit qu’il nous fallait trois ans pour atteindre nos objectifs. Je le redis et j’ai toujours confiance, car je travaille avec des équipes de grande qualité». Après avoir fortement renouvelé ses programmes en septembre pour redresser ses audiences en chute libre, la radio du groupe Lagardère vient de nouveau de remanier légèrement sa grille. «Europe 1, qui déménagera en juillet, se régénère profondément», estime Frédéric Schlesinger, rappelant que son actionnaire a investi 35 millions d’euros dans son futur siège de 14.000 mètres carrés à Paris «au service de la radio de demain».
