F. FAYARD (Banijay Productions) : «Un peu comme les sitcoms, les personnages de téléréalité évoluent en même temps que les téléspectateurs»

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Florence FAYARD, Directrice de la téléréalité chez Banijay Productions

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Deuxième saison pour «Moundir & les apprentis aventuriers» dès le lundi 22 mai à 18h55 sur W9. Quelle est la promesse du format ?

Florence FAYARD

La promesse est d’en faire un jeu d’aventure pas comme les autres. Douze candidats se lancent le défi de survivre sur une plage au milieu de la nature thaïlandaise pendant 20 jours sans rien ni personne pour les aider… Ou presque. Cette saison, nous avons mis l’accent sur l’aspect téléréalité avec un casting composé de couples et d’ex. Pour cette quotidienne sur W9, nous privilégions les relations entre candidats. Le jeu d’aventure arrive en 2ème lecture. L’aventure humaine amplifie toutes les relations. Le fil conducteur narratif, c’est la compétition.

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Quelle est votre définition de la téléréalité aujourd’hui ?

Florence FAYARD

La téléréalité permet avant tout de raconter des histoires d’amour, d’amitié et de bandes. La notion de groupe est quelque chose à laquelle je crois. A l’intérieur de ce groupe, nous pouvons exploiter des histoires de couples qu’il va falloir faire avancer, résoudre, questionner.

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Le secret, c’est le casting ?

Florence FAYARD

Complètement ! Il y a de vrais critères de sélection. Sur le casting, il y a quelque chose qui se joue au feeling. Je cherche des candidats généreux qui doivent réussir à faire partager ce qu’ils ressentent d’une situation. C’est un exercice difficile de faire de la téléréalité. On croit que c’est à la portée de tous, mais il y a de bons et de mauvais candidats. Ils doivent pouvoir assumer de pleurer, de dire les choses…

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Quelle est la part d’exagération face à la caméra ?

Florence FAYARD

Il y en a forcément un peu. On ne va pas se mentir, certains appuient sur ce qu’ils croient avoir identifié comme étant leur force. C’est rarement sur les bons points. Mon job de productrice est de tout faire pour qu’ils oublient ce marketing qu’ils ont d’eux-mêmes. Je les ai choisis pour leur spontanéité.

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Quel est le fil narratif des «Marseillais» qui cartonne sur W9 ?

Florence FAYARD

C’est l’histoire d’une bande qui voyage et qui découvre professionnellement et culturellement des pays. C’est la base. Nous sommes très fiers de les avoir rencontrés il y a 5 ans et de voir ce qu’ils sont devenus. Un peu comme les sitcoms à l’époque, les personnages évoluent en même temps que les téléspectateurs. Concernant les «Marseillais», nous en sommes à la 6ème saison. Certains sont arrivés, ils avaient 18 ans, aujourd’hui ils en ont 24. Ils sont entrés dans nos vies au quotidien. C’est la clé du succès.

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Quid de la franchise des «Ch’tis» ?

Florence FAYARD

Cela fait déjà deux ans que nous n’avons pas produit de nouvelles saisons. En revanche, nous partons en juin en tournage en Europe pour «Les Marseillais et les Ch’tis vs le Reste du monde».

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La série-réalité, est-ce le sous-genre qui fonctionne le mieux en téléréalité?

Florence FAYARD

Les chaînes de la TNT sont en demande de quotidiennes d’Access. La série-réalité répond à cette demande pour certaines d’entre elles. Chez Banjjay, nous faisons de la création originale et de l’adaptation. Banijay Monde détient un grand catalogue. Quant aux «Ch’tis», «Marseillais», «Moudir & les apprentis aventuriers», ce n’est que de la création. En Europe, il y a plus d’hebdomadaires de téléréalité.

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Sur quoi travaillez-vous ?

Florence FAYARD

Nous proposons de nouvelles créations à l’ensemble des chaînes. Nous travaillons par exemple sur du jeu de téléréalité. Après, nous disposons de formats comme «Temptation Island» («L’Île de la tentation») que j’adorerais voir revenir. Il a toute sa place en 2ème partie de soirée.

LES DIRIGEANTS

F. de Brugada

CEO

COORDONNEES

5 rue François 1er 75008 Paris

DATE DE CREATION

2008

PRODUCTIONS

«Les Marseillais» ; «Moundir & les apprentis aventuriers», Les Ch’tis»,…