Festival d’Annecy: les studios américains Blue Sky ont dévoilé le 5ème épisode de «L’âge de glace»

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Les studios américains Blue Sky ont dévoilé lors du Festival d’Annecy de larges extraits du 5e volet de «L’âge de glace», la célèbre série d’animation mettant en scène Manny, Sid et Diego, trois mammifères vivant à l’ère glaciaire. Accompagné de Lori Forte, la productrice de la série, le réalisateur américain Michael Thurmeier a commenté mardi durant une heure des séquences exclusives de ce long métrage baptisé «L’âge de glace: Les lois de l’univers». «Cet épisode est important car il créé un pont avec le premier. La portée des gaffes du personnage de Scrat n’a jamais eu autant d’impact sur le quotidien des autres protagonistes», a expliqué Michael Thurmeier. Dans ce nouvel opus, Scrat – l’écureuil gaffeur guidé par son obsession des noisettes – débarque par un hilarant concours de circonstances aux manettes d’un vaisseau spatial. Dans une rocambolesque escalade de gags, il est à l’origine de la création du système solaire et de la formation, après une collision entre deux planètes, d’une météorite menaçant la Terre et ses habitants.Quatre années de travail ont été nécessaires pour réaliser ce film dans lequel les protagonistes historiques de la série font la découverte d’un monde nouveau et la rencontre d’une nouvelle galerie de personnages. C’est ainsi que le spectateur découvre «Geotopia», un paradis de cristaux mystérieux niché dans une astéroïde et peuplé d’animaux colorés – dont le très zen Shangri Llama. Les fans de la série y retrouvent Manny, le mammouth grincheux, cette fois chagriné par l’arrivé dans sa vie de Julian, un jeune congénère aventureux; ou encore Sid, le paresseux stupide, multipliant les rencontres amoureuses aussi drôles qu’inattendues. «C’est un vrai challenge de faire cohabiter tous ces protagonistes en leur consacrant une part égale du film. Il nous a fallu couper des séquences pour maintenir son équilibre. C’est le personnage de Manny qui fait toujours office de colonne vertébrale à l’histoire», détaille Lori Forte.

L’animation a quant à elle évolué, souligne Michael Thurmeier, «même si nous utilisons toujours la même technologie. Sauf qu’auparavant, nous ne l’exploitions pas à son maximum, faute de temps et de budget». Une attention toute particulière a été portée par les animateurs à l’univers visuel de la série, que Michael Thurmeier a souhaité renouveler en faisant évoluer la colorimétrie. «Le rose et le violet sont très présents et symbolisent la nouveauté – à l’image de la touffe de poils du jeune Julian – ou tout simplement le danger», explique le cinéaste, qui a intégré les studios il y a 18 ans comme animateur. D’ores et déjà bouclé, le long métrage, qui succède à «L’âge de glace 4: la dérive des continents», est attendu dans les salles françaises le 13 juillet. «Si le public est une nouvelle fois au rendez-vous, il se pourrait qu’un nouvel épisode voie le jour», conclut Lori Forte.