Frederick LACROIX, Directeur de l’agence Presse&Co et de l’Unité Documentaire et Magazine de Shine France

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MEDIA +
Presse&Co est l’agence de presse filiale de Shine France. Quel est votre positionnement ?
Frederick LACROIX
Après avoir produit près d’une vingtaine de documentaires et reportages en 2013, nous continuons sur cette même lancée. Nous travaillons aujourd’hui pour la quasi-totalité des chaînes de télévision. Mon ambition est de positionner l’agence sur des documentaires un peu exceptionnels et très fouillés. Nous privilégions l’investigation et l’immersion. Je ne suis pas là pour faire du volume. C’est pourquoi nous sommes un peu moins présents sur la TNT.
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«24H aux Urgences» revient le 20 février à 23h50 sur TF1. Quelles en sont les particularités ?
Frederick LACROIX
La 2ème saison de «24H aux Urgences» (6X65’) repose sur le même système de captation que l’année dernière. Au service du documentaire, 70 caméras sont placées au cœur de l’hôpital. Elles sont pilotées depuis notre régie. Nous sommes ainsi au plus proche de la réalité. En amont, une de nos équipes s’immerge pendant 4 mois sans caméra dans le service pour échanger, discuter er créer une confiance mutuelle avec les médecins. Nous avons aussi mis en place un petit comité chargé de garantir la sécurité et la dignité des patients en vérifiant qu’il n’y ait aucune violation du secret médical.
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Vous travaillez donc en toute transparence…
Frederick LACROIX
Absolument ! Dix jours et 10 nuits de tournage ont été nécessaires à la bonne captation de «24H aux Urgences». Avec les équipes de Shine France et d’Euro Media (qui apporte la logistique en matière de caméras), nous étions 45 personnes sur le terrain. Le montage a demandé près de 3 mois de travail. Quasiment 80% des familles ont accepté d’apparaitre dans le programme.
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Quels sont vos rapports avec France Télévisions ?
Frederick LACROIX
Ils sont très bons ! L’année dernière, nous avons proposé une collection documentaire à France 2 pour la case «Infrarouge». Le pitch était de mettre en valeur des professions qui ont décidé – par vocation – d’être au service des autres. Diffusé en avril dernier, «Ils sont médecins au Samu» (2X60’) s’était positionné leader en audiences devant  «Confessions Intimes» sur TF1.
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D’autres projets destinés à France 2 ?
Frederick LACROIX
Toujours pour la case «Infrarouge», France 2 nous a commandé 2 nouvelles séries-documentaires «Ils sont…» de 2X60’. La 1ère sera axée sur les pompiers de Paris et la 2de sur l’univers des gendarmes. Avec ces films, nous allons au-delà de l’uniforme. Le mot d’ordre est de laisser parler ces hommes et ces femmes sur leur engagement au quotidien. Si le succès est au rendez-vous, il n’est pas exclu que la collection se décline autours d’autres professions : professeurs, magistrats,…
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Quelles sont vos priorités de développement au sein de Presse&Co ?
Frederick LACROIX
Notre priorité est de développer des magazines autour de grands thèmes de société. L’autre envie est de créer des mécaniques de magazines qui pourront s’exporter. Nous développons ainsi actuellement un programme sur l’univers des ados et des relations avec leurs parents.
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Vous êtes rattachés à Shine France, quels avantages en tirez-vous ?
Frederick LACROIX
Shine France est une structure de production qui travaille sur une multitude de formats TV. Cela nous permet ainsi de nous inspirer et de diversifier nos écritures. A ce titre, je suis très intéressé par le docu-fiction. Nous avions développé un projet autour des moments forts vécus par des personnalités, mais racontés sous forme de fiction. Dans le catalogue de Shine, il y a également 2 à 3 formats que nous sommes en train d’étudier.
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D’autres projets en cours ?
Frederick LACROIX
Pour «TF1 Reportages», nous préparons depuis 1 an et demi une enquête édifiante de 60’ au cœur du trafic d’armes. Pour «Zone Interdite» (M6), nous avons fabriqué un documentaire sur les nouveaux rapports de séduction homme/femme. Un autre numéro s’intéressera aux cambriolages en France. Du côté de «Spécial Investigation» (Canal+), nous reviendrons sur «le casse du siècle» de Toulon.