MEDIA +
Actuellement à la tête de deux «hits formats» sur D8 avec «Le Maillon Faible» et «A Prendre ou à laisser», comment percevez-vous la force de ces programmes ?
Julien COURBET
C’est bien la 1ère fois que je me retrouve à la tête de deux gros «hits formats». Et je me sens vraiment comme un poisson dans l’eau. Sachant que la mécanique est plus forte que l’animateur, je ne fais figure que de petite valeur ajoutée. Animer dans ces conditions est jubilatoire. Suite au succès du «Maillon Faible» (BBC Worldwide France/Banijay) sur D8 avec 516.000 téléspectateurs et 4,8% de pda en moyenne, «A prendre où à laisser» (Endemol) poursuit dans cette lignée. [Depuis le lancement du jeu, la case réunit 566.000 téléspectateurs soit 4,7% de part d’audience en moyenne, ndlr].
MEDIA +
Vous produisez «SOS ma famille a besoin d’aide» sur NRJ12. Est-ce un format qui s’exporte correctement ?
Julien COURBET
Absolument ! Le format de base, «Le Grand Frère», rencontre un beau succès en Espagne depuis 4, 5 ans. Ils en produisent une quinzaine par an, et ils ont même changé deux fois de Grand Frère. Concernant «SOS, ma famille a besoin d’aide» sur NRJ12, la nouvelle saison a été lancée pour une dizaine de numéros, avec un Pascal Soetens qui incarne toujours aussi parfaitement les valeurs du programme. Après, il ne suffit pas d’avoir une bonne émission, il faut qu’elle soit sur la bonne chaîne. C’est le cas avec NRJ12.
MEDIA +
Préparez-vous une version déclinée de «Tous Ensemble» en Prime sur TF1 ?
Julien COURBET
Nous insistons auprès de TF1 pour qu’il y ait au moins un Prime Time de «Tous Ensemble». Pour ne pas proposer la même version que le samedi après-midi, nous leur avons amené une nouvelle version déclinée dans le même esprit de solidarité et de construction. Si cela ne se fait pas en Prime sur la Une, le programme fera son apparition assez rapidement sur la TNT où nous avons des approches sérieuses autour de cette déclinaison et de ce nouveau concept avec un personnage pour l’incarner.
MEDIA +
Il y a quelques années, France 2 vous faisait de grosses commandes de la scripted «Le Jour où tout a basculé». La production est-elle totalement arrêtée ?
Julien COURBET
Oui, la production s’est calmée et je respecte la décision de France 2. C’est Aurélie Filippetti, à l’époque Ministre de la Culture et de la Communication qui n’était pas pour ce genre de programmes. J’avais eu d’ailleurs une longue discussion avec Thierry Langlois (ancien Directeur des programmes de France 3, ndlr) qui regrettait cet arrêt. Avec la scripted reality, tout le monde était content. France 2 faisait du quota et nous faisions travailler un tas de comédiens et de jeunes réalisateurs qui n’ont plus de boulot à présent. Quand l’émission était programmée sur France 2 à 16h00, la chaîne n’est jamais montée aussi haut avec 15% de pda en ménagères et près de 12% sur les 4+. C’est d’ailleurs parce que le programme a eu du succès sur France 2, que TF1 s’est précipitée sur la scripted car je devais vendre «Le jour où tout a basculé» à TF1. A présent, si France 2 remettait «Le Jour où tout a basculé» à 16h00, je fais le pari que la chaîne remonterait à 14, 15% de ménagères.
MEDIA +
Vous intéressez-vous à la fiction ?
Julien COURBET
La fiction nous intéresse, mais nous y allons sur la pointe des pieds. La scripted reality a été un 1er pas. Nous nous sommes ensuite lancés dans la fiction courte avec «4 Jeunes, 1 Voiture» (W9 – M6). Ce programme sera d’ailleurs renouvelé.
MEDIA +
Des projets en cours pour la Concepteria ?
Julien COURBET
Nos équipes continuent à développer des projets. A présent, je ne veux plus me précipiter sur n’importe quelle émission. J’essaie de créer des concepts qui restent et qui durent. Nous avons un gros projet de divertissement en cours de développement avec D8. Je me rapproche aussi de producteurs à qui nous vendons des idées. Nous le faisons de plus en plus.
