«La Maison de la radio» présenté à la Berlinale

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La matinale de France Inter, l’enregistrement d’un concert ou d’une fiction: avec «La Maison de la radio», documentaire présenté mardi à la Berlinale, Nicolas Philibert explore l’effervescence des coulisses de Radio France, montrant les visages, les images et les corps derrière des voix souvent familières. Un brouhaha de voix qui se superposent: ainsi débute ce documentaire de 1h43, dans lequel le réalisateur d’«Etre et avoir» et de «La ville Louvre» plonge le spectateur avec tendresse et drôlerie, à travers l’activité des différentes antennes du groupe de radio public, de France Inter – largement présente dans le film – à France Culture, France Bleu ou France Info. Un film sur la radio, c’est un peu contre nature – comment filmer la radio sans détruire son mystère ? Mais c’est sans doute pour ça que j’ai eu envie de le faire», explique le documentariste.Au cours d’un tournage étalé sur six mois, Nicolas Philibert a filmé dans le célèbre bâtiment circulaire de la Maison de la Radio. Il en montre l’intérieur, ses couloirs et autres dédales – avec des images clin d’oeil comme l’alignement à la Tati de parapluies devant les bureaux – mais investit surtout les studios, à la rencontre des techniciens, journalistes, producteurs, musiciens ou invités.