MEDIA +
France 2 lance ce soir en Prime Time une nouvelle fiction «La source». Quel enjeu pour cette série ?
Laurence BACHMAN
«La source» (6X52’), réalisée par Xavier Durringer, est une coproduction entre Chabraque (Clémentine Dabadie) et Barjac Production. Cette série d’espionnage familiale mélangeant thriller et suspens, avec Clotilde Courau et Christophe Lambert, raconte l’histoire d’une baby-sitter qui va se retrouver contrainte d’espionner la famille qui l’emploie. Le coût moyen d’un épisode de 52’ tourne autour d’un million d’euros. Pour information, nous avons entamé l’écriture d’une deuxième saison de 8X52’. D’autre part, nous réfléchissons avec l’équipe des Nouvelles Ecritures de France Télévisions pour créer une fiction web qui pourrait voir le jour entre la diffusion des saisons 1 et 2 de «La source». Affaire à suivre !
MEDIA +
Quel avenir pour «La smala s’en mêle» sur France 2 ?
Laurence BACHMAN
Après avoir terminé la production du cinquième épisode de «La smala s’en mêle», nous démarrons le tournage du sixième volet à partir du 18 septembre durant 22 jours.
MEDIA +
Votre série «Enquêtes réservées» (France 3) s’arrête samedi prochain après six saisons. Travaillez-vous sur un spin-off de la série ?
Laurence BACHMAN
Les deux derniers épisodes de la sixième saison d’«Enquêtes réservées» seront diffusés samedi prochain sur France 3. Sur la totalité de la série, 42 épisodes ont été produits depuis cinq ans. L’été dernier, j’ai proposé à France 3 le synopsis d’un spin-off d’«Enquêtes réservées». Nous l’avons intitulé «Il faut sauver Paolo » (titre de travail) et il s’intéresse à l’un des personnages de la bande (Albertini) qui est en danger. Nous attendons le retour de la chaîne.
MEDIA +
En tant que DGA coordination des nouvelles écritures du Groupe Telfrance, êtes-vous une militante de la scripted ?
Laurence BACHMAN
Absolument ! La scripted est un genre hybride qui permet de raconter des histoires différemment. C’est aussi une façon intéressante de produire des séries à coût maîtrisé. Un épisode de 22’ peut-être facturé aux alentours de 32 000€ pour un tournage de deux jours et demi. Ces productions permettent aussi de faire travailler de nombreux comédiens, scénaristes et réalisateurs. C’est un laboratoire qu’il faut continuer à faire fonctionner.
MEDIA +
Est-il vrai que vous préparez une série médicale pour France 2 ?
Laurence BACHMAN
Nous travaillons en effet sur une série médicale pour France 2. Le projet s’appelle «Nina» (8X52’). L’héroïne à 40 ans et elle est infirmière stagiaire. C’est une série qui repose sur le ton de la comédie, avec de nombreux personnages. Nous espérons démarrer le tournage au printemps.
MEDIA +
Vous initiez de nombreuses coproductions. Pour quelles raisons ?
Laurence BACHMAN
La coproduction fait partie de l’ADN de Barjac Production. C’est une façon également de faciliter les financements, de faire grandir des gens, de partager d’autres univers, etc. A ce titre, nous coproduisons avec Taronja Prod (Anne Santa Maria), «Mise au vert», un projet qui était au départ une comédie de mœurs feuilletonnante de 26’, puis de 52’. France 2 nous a ensuite demandé de transformer le projet en un épisode de 90’, potentiellement déclinable en série en cas de succès. Autre fiction en préparation pour France 3, «La malédiction de Julia», un thriller familial avec Corinne Touzet. Coproduite par Abrafilms (Emmanuelle Samoyault), la fiction est en cours de tournage à Lille. Sa livraison est prévue en janvier.
MEDIA +
Quels sont les projets à venir?
Laurence BACHMAN
Nous avons créé avec Laetitia Recayte, DG de NeweN Distribution et DGA développement commercial du Groupe Telfrance, un label qui s’appelle «HEM Production» qui est dédié à l’achat de formats. L’idée est de trouver des formats de séries ou de sagas, de les proposer aux diffuseurs et d’en acquérir les droits pour ensuite en produire des adaptations françaises. Autre enjeu pour Barjac, trouver une nouvelle série de Prime pour France 3 et signer une fiction avec TF1.
