Laurence Ferrari et Jean-Marc Morandini auront plus de place sur CNews à la rentrée

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Laurence Ferrari et Jean-Marc Morandini auront plus de place sur CNews à la rentrée, a indiqué lundi le directeur général et de la rédaction de la chaîne, Serge Nedjar, au magazine «Télé 2 semaines». «Il n’y aura pas de grandes révolutions. Ceux qui ont redressé les tranches vont évidemment rester à leur place», souligne le directeur de la chaîne d’information en continu, citant les noms de Clélie Mathias et Romain Desarbres à la matinale, de Pascal Praud et de Jean-Marc Morandini. «Je vais d’ailleurs donner à ce dernier un peu plus de temps d’antenne», a précisé Serge Nedjar, qui ne s’était pas exprimé dans les médias depuis la grève qui avait paralysé la chaîne (ex-iTELE) fin 2016. A l’annonce d’un nouveau projet éditorial et de l’arrivée de M. Morandini, une centaine de salariés avait quitté la chaîne. Depuis, la chaîne du groupe Canal+ se remet difficilement avec 0,6% d’audience moyenne au mois de mai, au coude-à-coude avec ses concurrentes LCI et franceinfo et très loin derrière le leader BFMTV. «J’aimerais aussi que Sonia Mabrouk reste car c’est une grande professionnelle. Enfin, Laurence Ferrari occupera, la saison prochaine, une place encore plus importante», a poursuivi le directeur de CNews, annonçant également «des nouveaux rendez-vous autour de l’investissement et des régions», et un «journal quotidien de faits divers» présenté par un journaliste et ancien chroniqueur de Cyril Hanouna, Gilles Verdez. Serge Nedjar a également pris la défense de Pascal Praud, qui fait souvent l’objet de critiques pour ses opinions exprimées pendant son talk-show: c’est «quelqu’un de très intelligent et de très cultivé» qui «aime provoquer des ruptures sur son plateau et n’a pas peur que ses débats soient agités», selon son directeur. «Notre chaîne est bâtie autour de valeurs fortes comme le professionnalisme et l’humilité. CNews est à l’image de la population, avec des sujets concernant, impliquant et qui évoquent le quotidien des téléspectateurs», a plaidé Serge Nedjar.