Le marché publicitaire atténue sa baisse

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Avec 9,3 milliards d’euros nets estimés, le marché publicitaire atténue sa baisse et enregistre un retrait de – 0,6% vs. 2014. Les médias digitaux (display et search) présentent une croissance marquée (+5%) quand la télévision est en légère hausse (+0,5%) et la publicité extérieure quasi stable. Dans le même temps, la radio (-2,4%) et la presse (-7,9%) continuent d’être impactées. 45.537 annonceurs ont communiqué dans l’ensemble des médias, un indicateur en légère progression sur l’année (+0,9%) après plusieurs années en retrait. La distribution conserve cette année encore la 1ère place des secteurs investisseurs avec 14% de part de voix et représente la plus forte hausse sectorielle avec l’alimentation et la santé. A contrario, certains secteurs majeurs tels que l’automobile et les télécommunications réduisent leurs investissements. Le secteur de la distribution enregistre la plus forte évolution grâce notamment à une communication massive de l’enseigne Lidl suite à son nouveau positionnement. Sa pression pub a été multipliée par 2,5 en un an et l’enseigne a contribué à hauteur de 78% à la croissance des grandes surfaces alimentaires. L’alimentation qui explique 86% de la hausse de la grande consommation a augmenté sa pression pub du fait d’une activité plus soutenue des produits laitiers. Le secteur a été dynamisé par les lancements de nouveaux produits accentués en tv mais aussi en publicité extérieure et en presse magazine. Même si Renault reste l’annonceur le plus actif dans les médias en 2015, le secteur automobile connait une baisse importante de sa pression pub. Le désengagement des constructeurs s’explique par une communication moins portée sur les modèles qu’en 2014 pour axer leurs messages sur les opérations spéciales. A noter en fin d’année un développement des campagnes pub pour les objets connectés avec 2 fois plus d’annonceurs qui communiquent.