Le visage de Renée Zellweger met en lumière le tabou la difficulté de vieillir à Hollywood

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Retarder l’irréparable outrage du temps à coups de bistouri ou se retrouver à court de rôles? La controverse autour de la nouvelle apparence de l’actrice Renée Zellweger met en lumière la difficulté de vieillir à Hollywood. L’actrice oscarisée en 2004 pour «Retour à Cold Mountain» a fait polémique en apparaissant, méconnaissable, lundi lors d’une soirée organisée par le magazine Elle. Disparues la moue boudeuse et les rondeurs de ses joues, prêtées à l’adorable «Bridget Jones» ou à la sulfureuse Roxie Hart dans «Chicago», deux de ses films les plus acclamés. Les commentaires sont allés bon train sur les réseaux sociaux et dans la presse anglo-saxonne, certains évoquant des opérations esthétiques trop poussées, d’autres s’inquiétant sur la santé de l’actrice, certains enfin, fustigeant la pression qu’Hollywood inflige à ses actrices pour les faire adhérer à des canons de beauté. «A Hollywood c’est plutôt étrange de ne pas (avoir recours aux traitements esthétiques) si vous êtes une femme. Vous ne pouvez pas travailler», a commenté Sasha Stone, fondatrice du site www.awardsdaily.com. Pour elle, Renée Zellweger est victime d’un «phénomène américain, où les femmes ne peuvent pas vieillir» contrairement au «Royaume-Uni ou à la France».