L’industrie des jeux vidéos en perte de vitesse

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Malgré des fleurons tricolores comme Ubisoft ou Gameloft, l’industrie des jeux vidéos perd des emplois en France et est menacée par des délocalisations, s’alarme un rapport du Sénat présenté mardi qui offre des pistes pour remuscler ce secteur. Alors que la France a été un pays précurseur du jeu vidéo, ce secteur ne représente plus aujourd’hui que quelque 5 000 emplois directs, contre 15 000 il y a quinze ans, lorsque cette industrie connaissait son «âge d’or», selon les chiffres du Syndicat national des jeux vidéo (SNJV). Les sénateurs suggèrent «la taxation de l’ensemble des jeux vendus neufs sur le marché physique» en France afin de pouvoir davantage aider le secteur. Le prélèvement, qui représenterait «un montant de quelques centimes ou dizaines de centimes par jeu», «viendrait alimenter un fonds géré par le CNC», selon le rapport.