L’opérateur télécoms belge Proximus lance un vaste plan de

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L’opérateur télécoms belge Proximus a annoncé jeudi un vaste plan de «transformation» sur trois ans prévoyant la suppression de 1.900 postes, tout en s’engageant à recruter sur la même période 1.250 personnes spécialisées dans le numérique. L’opérateur historique, dont l’Etat belge est l’actionnaire majoritaire, dit ainsi, dans un communiqué, vouloir «évoluer d’une entreprise de télécommunications à un fournisseur de services digitaux». Ce plan de restructuration avait largement filtré dans la presse ces deux derniers jours, entrainant la suspension de la cotation du groupe mercredi, dans l’attente du communiqué de jeudi. La patronne de Proximus, Dominique Leroy, qui avait été convoquée mercredi par le Premier ministre belge Charles Michel au sujet de ce plan, a évoqué des «conditions de marché agressives (…) qui ne nous laissent pas le choix». Proximus a indiqué entamer «dès aujourd’hui des discussions avec ses partenaires sociaux en vue de définir un nouveau cadre social et réaliser de nouvelles réductions des coûts». Proximus se trouve particulièrement sous pression avec l’ouverture du marché des télécoms belges à un quatrième opérateur mobile de réseau.  L’opérateur avait déjà fait savoir que l’on risquait «un effet de distorsion du marché qui entraînerait un ralentissement des investissements en infrastructure et en innovation», et qui aurait «inévitablement un impact sur l’emploi».