Le groupe de télévision M6 a vu son c.a. reculer de 1,3% au 3T à 261,7 millions d’euros, plombé par ses diversifications. Les recettes publicitaires des chaînes gratuites continuent à progresser légèrement de 0,7% «dans un marché incertain et caractérisé par une grande prudence des annonceurs après un premier semestre dynamisé par le contexte de l’Euro 2016», selon un communiqué du groupe. La pda de la chaîne M6 a progressé sur ce trimestre à 10,6% (+0,6 point), tandis que sur le segment convoité des femmes de moins de 50 ans, elle gagne 0,9 point à 16,9%. Le c.a. non publicitaire du groupe baisse de 6,8% à 90,8 millions d’euros entraîné par le recul de la contribution de l’opérateur télécoms M6 Mobile et une diminution des recettes du club de football des Girondins de Bordeaux de 2,8 millions d’euros. Conformément à un accord passé avec Orange, qui doit reprendre les abonnés M6 Mobile à l’horizon juin 2019, la contribution de l’opérateur diminue de 5 millions d’euros à 4,6 millions sur le trimestre. Le c.a. de M6 Web, hors M6 Mobile, progresse de 12,4% à 16,2 millions d’euros, tandis que celui du pôle vente à distance (Ventadis) progresse de 0,9%. Le groupe affiche une progression de son résultat opérationnel courant (Ebita) de 2% à 31,1 millions d’euros de juin à septembre. Au-delà de l’effet de l’Euro 2016 qui a contribué de façon marginale aux performances du 3T avec 3 matchs, «la performance d’audience se renforce et on la transforme en performance financière», a souligné le directeur financier du groupe Jérôme Lefébure. Sur 9 mois, M6 affiche une progression de son c.a. de 1,3% à 907,2 millions d’euros, tandis que son résultat opérationnel courant progresse de 34 millions d’euros à 167,1 millions. Le responsable s’est dit satisfait de l’évolution en Bourse de M6, dont la capitalisation surpasse désormais celle de TF1. «M6 est l’une des seules valeurs de la télévision restées stable en Bourse. Cela signifie que l’actionnariat a confiance dans notre stratégie», a souligné M. Lefébure.
