Macron reçoit une vingtaine de groupes français du numérique

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Les dirigeants d’une vingtaine de groupes français du numérique ont été reçus mardi après-midi à l’Elysée par Emmanuel Macron, qui devait ensuite se rendre dans la pépinière de start-up Station F, en pleines tractations sur un remaniement gouvernemental. Parmi les patrons reçus, figurent ceux de grands groupes comme Xavier Niel (Iliad) un proche du chef de l’Etat, le dirigeant de Vente Privée Jacques-Antoine Granjon, le PDG d’OVH (centre de données) Octave Klaba ou encore Jean-Baptiste Rudelle (Criteo). Ont également été conviés les dirigeants de groupes en forte croissance comme Doctolib, Blablacar, Frichti (livraison de repas), Sigfox (objets connectés), Open Classrooms (éducation en ligne), Leetchi (cagnottes en ligne), Zenly (géolocalisation) et Scality (stockage des données). Le chef de l’Etat devait ensuite passer une heure et demi à Station F, incubateur géant créé par Xavier Niel qui abrite un millier de start-up, pour une allocution et des échanges avec les entrepreneurs. Riche en start-up souvent trop petites, la France veut faire prospérer des «licornes», c’est-à-dire des entreprises valorisées à plus d’un milliard de dollars. C’est la 2de fois qu’Emmanuel Macron, accompagné du secrétaire d’Etat au Numérique Mounir Mahjoubi, se rend à la Station F, qu’il avait inaugurée peu après son investiture en juin 2017. Ovationné par les entrepreneurs, il y avait prononcé un vibrant plaidoyer en faveur de ceux qui créent des entreprises et gagnent de l’argent. C’est là qu’en allusion à cette ancienne gare, il avait déclaré qu’«une gare c’est un lieu où on croise les gens qui réussissent et les gens qui ne sont rien». Cette formule, l’un des 1ères phrases polémiques du tout nouveau président, avait suscité un tollé chez ses opposants à droite et à gauche.