Le «NYT» propose désormais de la réalité augmentée

621

Le «New York Times» propose désormais de la réalité augmentée pour illustrer certains de ses articles, une application développée en interne et lancée lundi avec la présentation d’athlètes américains qui participeront aux Jeux olympiques d’hiver. Pour l’instant, l’ensemble n’est visible que pour les abonnés au «New York Times» utilisant la version 11 du système d’exploitation iOS d’Apple.Une extension au système Android est prévue une fois que Google aura mis en service son logiciel ARCore, actuellement en phase de test. Au départ, comme pour la plupart des contenus rédactionnels pour smartphone ou tablette, le lecteur consulte l’article en faisant défiler le texte. Au fil de sa lecture, il arrive à une zone sans texte qui active automatiquement la caméra du téléphone et propose de placer un objet ou un personnage virtuel à un endroit précis dans le champ de vision de l’utilisateur. Dans le cas du premier article publié lundi sous ce format, il s’agit notamment du patineur artistique américain Nathan Chen (18 ans), dont le quadruple saut a été décortiqué grâce à une captation à 360 degrés. Muni du smartphone ou de la tablette, le lecteur peut observer sous toutes les coutures l’évolution du jeune patineur prodige, pour mieux comprendre son geste. Le «NYT» présente également le patineur de vitesse J.R. Celski, la gardienne de hockey sur glace Alex Rigsby et la snowboardeuse autrichienne Anna Gasser. L’application, dont le coût n’a pas été révélé, a été développée entièrement en interne notamment avec l’agence de design expérimental du «NYT», Fake Love, a préciée un porte-parole du quotidien.Si le sport est particulièrement adapté à l’usage de la réalité augmentée, l’application sera utilisée pour d’autres rubriques, selon le journal. «Presque toutes les formes de journalisme visuel peuvent bénéficier de cette technologie d’une façon ou d’une autre», a expliqué le quotidien. Début janvier, le magazine «Time» avait mis en vente une édition spéciale associée à de la réalité virtuelle. En utilisant une application dédiée et la caméra de son smartphone ou de sa tablette, il était possible de donner «vie» à des pages du magazine qui proposaient par ce biais du contenu animé.