O. OU RAMDANE (Groupe TF1): « Notre ambition est d’être considéré comme un acteur de référence de la réalité virtuelle »

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Olivier OU RAMDANE, Directeur des Nouveaux Business du Groupe TF1

Plusieurs millions de foyers français utilisent aujourd’hui des coupons de réductions qui influencent leurs achats. Pour capitaliser sur cette activité, TF1 mise sur le couponing digital par le biais de TF1 Conso. Les détails avec Olivier OU RAMDANE, Directeur des Nouveaux Business du Groupe TF1.

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Comment déployez-vous aujourd’hui les activités de TF1 Conso ?

Olivier OU RAMDANE

Par le biais de TF1 Conso, nous donnons la possibilité aux marques, à travers le couponing, de mettre en valeur leurs produits et de faire progresser leur notoriété tout en générant du «drive to store». Le taux d’engagement est fort : 28% des coupons générés sont concrétisés par un acte d’achat.  La frontière entre le «branding» et la «performance» est de plus en plus floue. Nos clients annonceurs sont intéressés par des stratégies qui orchestrent ces deux problématiques. Nous sommes donc dans une logique de «brand formance». TF1 Conso fonctionne sur deux piliers : le site internet qui permet d’imprimer des coupons de réduction, et l’application mobile qui donne la possibilité de les sélectionner. Notre communauté représente 485.000 profils d’individus qualifiés. Notre public est majoritairement féminin, citadin, ayant une moyenne d’âge de 37 ans et qui fait ses achats le mercredi. Une de nos ambitions est d’ouvrir cette activité de couponing digital à un large public. L’année dernière, 2 millions de coupons ont été générés, soit le double en 1 an.

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Dans un autre domaine, comment TF1 se développe-t-il sur la réalité virtuelle ?

Olivier OU RAMDANE

Notre ambition sur la VR est d’être considéré comme un acteur de référence. D’ailleurs, ce nouveau mode de consommation des contenus n’est plus un gadget. Nombreux sont les constructeurs à proposer des «devices» permettant de vivre des expériences de réalité virtuelle accessibles pour tous les budgets. Près de 500.000 devices ont été acquis en France. Ce chiffre devrait doubler cette année. Ce mouvement a engendré une envie des producteurs et des créateurs de déployer des contenus destinés à la réalité virtuelle. Le Groupe TF1 souhaite sublimer ses marques antennes en offrant de nouvelles expériences. Pour cela, il suffit de télécharger gratuitement l’application MYTF1 VR (disponible depuis le lancement de la nouvelle saison de «The Voice» sur les stores Apple, Google  et Gear VR). A date, nous avoisinons les 150.000 téléchargements en trois semaines.

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L’application MYTF1 VR a-t-elle vocation à se déployer sur d’autres contenus ?

Olivier OU RAMDANE

Bien évidemment. Cette application a vocation à recevoir tous les contenus VR que le groupe va produire, coproduire ou même acheter. Nous avons des idées autour de «Koh Lanta», «Ninja Warrior» et la retransmission d’événements sportifs. Nous allons miser par exemple sur la fiction VR, un phénomène qui débarque aux Etats-Unis. Nous proposerons début avril en exclusivité «Sergent James», un unitaire de 7’ qui va nous permettre, d’un point de vue subjectif, d’être dans la peau du personnage principal.

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L’e-sport, un phénomène grandissant ?

Olivier OU RAMDANE

C’est exact ! Notre souhait est de nous associer à cet univers tout en faisant connaissance avec sa communauté. Nous sommes convaincus qu’il y aura demain une réelle demande sur l’e-sport avec des audiences qui seront à la recherche de contenus spécifiques. A ce jour, nous sommes en mode «labo» afin de nous créer une vraie légitimité dans cet écosystème. Pour l’instant, nous sommes dans la création des «Xtra Cup», des concepts de tournois retransmis sur MYTF1 XTRA. Nous pouvons aussi récupérer des droits d’événements tiers afin de leur offrir de la visibilité. Il y a 4 semaines, nous avons lancé en partenariat avec Eclypsia, «BO3Talk», un talk-show quotidien d’une heure diffusé sur nos plateformes digitales en direct et qui décrypte l’actualité de l’e-sport. Nous développons également un programme autour de la thématique. Affaires à suivre.