Philippe VILAMITJANA, Producteur de programmes événementiels à MFP
Diffusion ce soir en direct de Toulouse de «La Fête de la Musique» sur France 2. Une implication de la chaîne envers la musique et les artistes. Pour nous détailler la production et la mise en place du show, média+ s’est entretenu avec Philippe VILAMITJANA, Producteur de programmes événementiels à MFP.
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Pour la 2ème année consécutive, c’est à Toulouse que France 2 fêtera la musique ce soir. Souhaitez-vous reproduire le même schéma que l’année dernière ?
Philippe VILAMITJANA
On espère ! Il s’agit d’un événement majeur, populaire mais c’est aussi une grande fête. Pendant 4 heures, nous organisons un concert gigantesque : 30 artistes, 45 titres, 4 scènes avec une mise en lumière de la Place du Capitole à Toulouse. C’est un méga show animé par Garou, Thomas Thouroude et Sidonie Bonec. L’année dernière, la soirée a séduit près de 2,6 millions de téléspectateurs, soit 16,2% du public.
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La délocalisation d’une émission peut-elle impacter sa production ?
Philippe VILAMITJANA
Au cœur des émissions à caractère événementiel, je cherche toujours un cadre idéal. On pourrait très bien faire «La Fête de la Musique» dans un stade, mais ça n’aurait pas la même couleur ni la même identité. Nous cherchons avant tout un patrimoine à mettre en valeur. Le rendu est évidemment mis en valeur.
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Comment avez-vous constitué la programmation musicale ?
Philippe VILAMITJANA
«La Fête de la Musique» est un rendez-vous essentiel pour les maisons de disque. Les artistes en promo, les talents confirmés et les nouvelles têtes doivent être là. C’est le lieu de rencontre des grands talents de la chanson française et de la nouvelle génération. Ce cocktail mélange la qualité au caractère populaire du rendez-vous.
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Y’a-t-il eu une forte remise en question de ce type d’événement TV ?
Philippe VILAMITJANA
Quand MFP a récupéré «La Fête de la Musique» l’année dernière, nous voulions marquer les esprits. Nous avons donc sélectionné un lieu et investi énormément sur le décor. Cela ne s’était jamais fait pour un tel événement. Traditionnellement, les artistes se succédaient sur scène et tout le monde était content. Aujourd’hui, notre objectif est de proposer aux artistes un écrin exceptionnel avec une mise en scène associée. Stéphane Jarny nous accompagne dans ses créations artistiques. C’est un investissement pour nous, mais au moins, on voit la différence.
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Votre souhait est donc de vous éloigner des émissions de variétés classiques ?
Philippe VILAMITJANA
Oui, car c’est un vrai concert que l’on propose. 90% de musique compose la soirée. Il y a très peu de places pour le blabla. Cette année, nous accueillons les plus grands, des nouveaux artistes, et des vedettes internationales. On met la barre plus haut et nous n’avons pas l’Euro de Football comme la saison dernière.
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Quels sont les autres événements dont vous vous occupez à MFP ?
Philippe VILAMITJANA
«Le Téléthon» qui est une grosse production chaque année. Nous allons aussi progressivement nous investir vers le spectacle vivant, l’opéra. Nous étions encore il y a quelques semaines à Avignon. Cette politique de l’événementiel, nous la développons que ce soit dans le divertissement ou le spectacle vivant.
