« Le Petit Spirou» arrive en salle mercredi

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Héros créé en 1938 par le dessinateur français Rob-Vel, Spirou, le plus célèbre groom de la BD, fera ses débuts au cinéma mercredi avec l’évocation de ses jeunes années dans «Le Petit Spirou», long métrage de Nicolas Bary qui signe son troisième film après «Les Enfants de Timpelbach» (2008) et «Au Bonheur des ogres» (2013). L’an prochain, dans le cadre du 80ème anniversaire du groom enquêteur, d’autres aventures sur grand écran sont programmées avec « Les Aventures de Spirou et Fantasio «, réalisées par le Français Alexandre Coffre avec Thomas Solivérès, Alex Lutz et Ramzy Bedia. Jusqu’à présent, en dehors de la bande dessinée, Spirou n’avait été exploité qu’en séries animées pour la TV, contes audio, jeu vidéo et aussi en comédie musicale.Film à voir en famille, fidèle à l’esprit de la BD et proposant un cocktail réussi entre gags et tendresse, « Le Petit Spirou «interprété par Sacha Pinaud, un jeune acteur aussi inconnu qu’épatant, raconte l’entrée du héros espiègle à l’école internationale des grooms. Avec l’aide de ses copains, ce Spirou en culottes courtes déclare sa flamme à Suzette, une camarade dont il est secrètement amoureux. Le grand-père de Spirou est campé par Pierre Richard, offrant un joli duo avec l’enfant, aux côtés de Natacha Régnier (la mère) et François Damiens (Mr Mégot). «Dans mon film, ce qui pose souci au Petit Spirou, c’est sa volonté d’accomplir son propre destin, en opposition à sa famille qui ne conçoit pas qu’il ne devienne pas groom», souligne le réalisateur Nicolas Bary dans les notes de production, évoquant une suite si le public est au rendez-vous de ce premier opus. «Le Petit Spirou» est l’occasion de retrouver Pierre Richard dans un registre loufoque, proche de ceux qu’il a interprétés dans les années 70 : «ça ne m’intéresserait pas de jouer un papy tout gentil, tout mièvre. Quand j’accepte, c’est parce que le vieux du film est anar, chieur et surtout pas affublé d’un déambulateur !», dit l’acteur, 83 ans cet été, candidat lui aussi pour une suite. «J’ai assez de métier pour savoir que rien n’est jamais garanti. Mais franchement, je serais très étonné que le film ne marche pas : il va plaire aux enfants, mais les parents y trouveront aussi de quoi se faire plaisir… «, dit Pierre Richard.