R. RAVANAS (Groupe TF1) : « Téléshopping comptabilise plus d’1 million de commandes en 2016 »

372

Régis RAVANAS, Directeur Général Adjoint Publicité et Diversification du Groupe TF1

Troisième émission ayant la plus grande longévité sur TF1, après «Automoto» et «Téléfoot», «Téléshopping» célèbre ses 30 ans cette année. Détails de l’activité et de ses développements avec Régis RAVANAS, Directeur Général Adjoint Publicité et Diversification du Groupe TF1.

media+

Comment «Téléshopping» s’inscrit-il au cœur des diversifications de TF1 ?

Régis RAVANAS

Il s’agit d’une émission extrêmement solide, ne serait-ce que par sa longévité. Déjà plus de 8.500 émissions ont été diffusées depuis 30 ans, soit quelques 5.000 heures d’antenne. Plus de 30 millions de téléspectateurs ont regardé «Téléshopping» en 2016, soit entre 100.000 et 150.000 téléspectateurs au rendez-vous chaque matin. Ses 280 heures de diffusion chaque année en font l’un des programmes les plus diffusés en France. Téléshopping comptabilise plus d’1 million de commandes en 2016 dont plus de 50% en provenance du site, 45% par téléphone et 5% par courrier papier. Cela correspond à 1,2 million de colis envoyés, soit 1 colis envoyé toutes les 20’’. «Téléshopping», c’est aussi une centaine d’emplois directs et plus de 300 emplois indirects, ainsi que 140 fournisseurs actifs dont près de 65% localisés en France.

media+

L’effet «vu à la télé» fonctionne-t-il  toujours autant en 2017 ?

Régis RAVANAS

Absolument ! Encore une fois, le téléachat est une activité extrêmement dynamique dans le monde occidental. C’est un marché colossal en Angleterre et en Allemagne. Dans ces pays, cela représente près de 2 milliards d’euros de chiffre d’affaires contre environ 200 millions en France. Si le marché est aussi vivace, c’est parce qu’on lui laisse toute sa place à la télévision à travers des canaux 24/24 en TNT, dans tous les pays européens. «Téléshopping» propose 5 familles de produits : la beauté/minceur, la maison/ vie pratique, la cuisine, le bricolage/jardin et le high-tech. Chaque année, près de 250 produits sont proposés, dont 50% de nouveautés. Pour les 30 ans de la marque, une émission spéciale sera proposée le 25 février, avec 2h20 de direct, complétée par un mois anniversaire tout au long du mois de mars.

media+

Quel est le profil de vos acheteurs ? Est-ce vraiment générationnel ?

Régis RAVANAS

C’est une consommation assez familiale. Nous touchons évidemment des individus disponibles devant leur écran de télévision le matin. Les produits populaires sont liés à la préoccupation ménagère des acheteurs. Avec 45’ d’antenne tous les jours de la semaine, et même 2 heures le samedi, «Téléshopping» s’invite dans le quotidien des Français, dès leur réveil. En plus de notre présence télévisuelle, un catalogue papier est distribué à plus d’1 million d’exemplaires chaque année. Nous déployons par ailleurs un service client multicanal (courrier, téléphone, mail, chat…), des sites (mobile, tablette, ordinateur) et ses 7 magasins en France avec parfois la distribution de certains produits en grandes surfaces spécialisées et alimentaires.

media+

Quels sont les axes de développement autour de «Téléshopping» ?

Régis RAVANAS

Nous expérimentons le «social shopping», des vidéos spécialement créées et diffusées pour les réseaux sociaux. Nous allons nous appuyer notamment sur MinuteBuzz pour le déploiement de ces opérations. De plus, le Groupe TF1 espère toujours développer une chaîne de téléachat 24h/24. Mais à ce jour,  il n’y a pas d’horizon à court terme.

media+

Pourquoi ne pas réunir toutes vos activités d’e-commerce sous la marque «Téléshopping» ?

Régis RAVANAS

Il n’y a pas forcément d’intérêt. La marque «Téléshopping» est synonyme de téléachat dans l’esprit des Français. Il s’agit d’une activité particulière qui ne repose pas sur les mêmes reflexes, problématiques, logiques et processus de ventes que le commerce sur internet.