«Star Wars» aussi populaire que les Beatles, pour Ron Howard

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Le réalisateur américain Ron Howard qui a mis en scène le nouveau «spin-off» de la saga «Star Wars», a ressenti la même pression pour tourner ce volet que pour son documentaire sur les Beatles, conscient de s’attaquer à deux mythes. «Le niveau d’attente est sans commune mesure avec tout ce que j’ai pu faire», a expliqué samedi le metteur en scène de 64 ans, qui a pourtant dirigé plusieurs productions majeures et adapté «Le Grinch» et «Da Vinci Code». «Vous tombez là-dedans et c’est incroyable», a reconnu celui qui a reçu l’Oscar du meilleur réalisateur en 2002 pour «Un homme d’exception». «C’était un peu comme le documentaire sur les Beatles que j’ai fait», a-t-il ajouté, en référence à «The Beatles: Eight Days a Week» (2016). «Dès l’annonce, j’entendais: Ron, ne te plante pas là-dessus», s’est-il souvenu au sujet de son film sur le groupe de Liverpool. «Donc j’ai immédiatement ressenti la même chose avec ça («Star Wars»). Les fans sont derrière, et c’est bien». «Solo: a Star Wars Story», qui sort aux Etats-Unis le 25 mai et dès le 23 en France, est le deuxième des trois «spin-offs» de «Star Wars» annoncés par Lucasfilm, et suit «Rogue One», qui a terminé 2016 au deuxième rang des recettes au box-office. L’action se situe avant le premier des épisodes de «Star Wars» et évoque le passé turbulent de Han Solo. Il y rencontre Chewbacca (Joonas Suotamo), qui deviendra son co-pilote et le joueur invétéré Lando Calrissian, interprété par Donald Glover. «C’est vraiment fou, c’est très excitant et ça donne le vertige», a expliqué Alden Ehrenreich, qui joue le rôle titre dans ce nouveau film    Il a particulièrement apprécié ses séjours dans le Faucon Millenium, le vaisseau de Solo. «Vous ne pouvez pas croire que vous êtes à l’intérieur, c’est tellement surréaliste», a-t-il dit samedi.