Sud Radio a lancé une nouvelle grille qu’elle veut «plus conquérante et plus ambitieuse»

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Un an après son emménagement à Paris, la radio toulousaine a lancé une nouvelle grille qu’elle veut «plus conquérante et plus ambitieuse», tout en accentuant une ligne éditoriale «sans tabous», ont indiqué ses dirigeants jeudi. «On n’a pas peur d’aller là où ça cogne, d’organiser des débats parfois musclés», a expliqué Didier Maïsto, le Président Directeur Général de Sud Radio et de Fiducial Médias (éditeur du magazine «Lyon Capitale»), qui a racheté la radio en 2013. Exit cette année les personnalités recrutées la saison dernière comme la chanteuse Liane Foly, la polémiste Natacha Polony ou encore l’ex-député et conseiller de Nicolas Sarkozy, Henri Guaino (qui avait arrêté sa collaboration en mars).

En revanche Brigitte Lahaie (14- 16H), Valerie Expert (10-12H) et André Bercoff (12-13H), «points forts» de la saison d’avant selon le directeur général Patrick Roger, sont reconduits.Parmi les nouveautés, Sud Radio a recruté Cécile de Ménibus, ancienne collaboratrice de Cauet et Jean-Marc Morandini, pour co-animer la matinale avec Patrick Roger aux côtés «d’éditorialistes de sensibilités différentes pour faire vivre le débat» dont Arlette Chabot, Françoise Degois, Yves de Kerdrel ou Laurent Mauduit, a indiqué Patrick Roger. Sud Radio lance également cette saison une émission quotidienne consacrée à l’astrologie (16-17H) en semaine, «une nouveauté en France qui répond à une forte demande», selon le dirigeant. Le week-end, la radio continue de couvrir largement l’actualité du rugby, et lance de nouvelles émissions consacrée à l’immobilier et à la gastronomie, animée par le présentateur de France 3 Vincent Ferniot. Le comédien Arthur Jugnot (fils de Gérard) se voit confier une émission sur l’humour le dimanche, la radio lance également un partenariat avec CNews. La station, qui perd encore de l’argent, a réduit ses coûts de grille cette année. «Ces deux dernières années, on a défini une identité, avec ce parler vrai. Maintenant, on est prêt et la bataille va vraiment commencer», estime Patrick Roger, passé notamment par BFMTV et France Inter, et recruté l’an dernier. L’audience moyenne de la radio n’apparaît pas dans les classements de Médiamétrie car elle ne dépasse pas les 1%. Mais selon Didier Maïsto, la radio «regagne des auditeurs depuis deux ans», et son audience a progressé de 20% l’an passé, «sachant qu’on n’est pas bien mesuré par Médiamétrie», regrette le dirigeant qui est en conflit judiciaire avec l’institut de mesure.