T. JURGENSEN (Fun Radio) : « Le mercato radio démarre dorénavant dès le mois de mars »

504

T. JURGENSEN (Fun Radio) : « Le mercato radio démarre dorénavant dès le mois de mars »

Fun Radio continue de développer une offre événementielle autour de sa promesse musicale de «Son Dancefloor». Afin d’en savoir davantage sur ce positionnement ainsi que sur l’actualité de la station, média+ s’est entretenu avec Tristan JURGENSEN, Directeur général de Fun Radio.

media+

Quelle est la politique événementielle de Fun Radio ?

Tristan JURGENSEN

Notre logique événementielle s’illustre de différentes façons. Pour la 2ème année consécutive, nous organisons à l’AccorHotels Arena les «Fun Radio Ibiza Expérience». Le temps d’une soirée, le 14 avril prochain, 17.000 spectateurs applaudiront 6 des plus grands DJ internationaux qui pour la plupart ne se produisent quasiment jamais à Paris. Au cœur de notre format musical «Dance Electro», nous proposons aussi les «Fun Radio DJ Awards», notre cérémonie de récompenses en direct d’Amsterdam début novembre. Il s’agit d’un moment où toute la profession DJ se retrouve. Depuis trois ans, nous fêtons également à Ibiza la fin de la saison radiophonique courant juin. Voilà quelques-uns des grands rendez-vous que nous créons. En parallèle, nous avons une autre typologie d’événements de proximité : les «Fun Radio Live» et les «Party Fun Live». Ce sont respectivement des plateaux multi artistes et DJ en régions. Afin de créer une plus grande proximité entre nos têtes d’affiche et les auditeurs, nous délocalisons souvent nos émissions.

media+

Organiser des concerts, est-ce une vraie logique de diversification?

Tristan JURGENSEN

Pas vraiment ! Avec ces événements musicaux nous n’avons pas vocation à gagner de l’argent, d’autant que la plupart des rendez-vous sont gratuits. Fun Radio prend à sa charge une partie des frais générés. Nous voulons avant tout créer une image et proposer des moments de radio incarnée, festifs et positifs. Plutôt que d’acheter des spots à la télévision ou des campagnes d’affichage, c’est notre façon de communiquer.

media+

Des chantiers à venir sur l’antenne de Fun Radio ?

Tristan JURGENSEN

C’est au quotidien que l’on fait évoluer notre grille de programmes, aussi bien musicalement qu’éditorialement. Mais il y a quand même deux temps forts : la construction de la grille pour la rentrée de septembre et la mise en place de nos grands axes de communication début janvier. Nouveau phénomène, les réflexions autour des nouveautés de septembre se travaillent de plus en plus tôt dans l’année. Le mercato radio démarre dès le mois de mars.

media+

Comment expliquez-vous cette tendance ?

Tristan JURGENSEN

Dans un marché ultra-concurrentiel où les talents ne sont pas extrêmement nombreux, la réflexion est précoce. Parmi les talents connus et identifiés, il faut être réactif pour avoir une chance de créer un concept d’émission susceptible de les séduire. Après, nous avons la vocation de développer nos propres talents. C’est ce que nous faisons entre 22h et minuit en mettant à l’antenne deux jeunes femmes, Marion et Anne-So.

media+

Suite à l’affaire des «audiences truquées», comment se porte Fun Radio ?

Tristan JURGENSEN

Cette affaire n’a pas freiné l’attractivité de la marque Fun Radio. Le grand public est très loin de ces affaires. Il nous a témoigné à plusieurs reprises son attachement. Du point de vue des auditeurs, il est assez incompréhensible de reprocher quoi que ce soit à l’animateur vedette d’une station qui incite son public à l’écouter. Les faits qui nous sont reprochés, pour les plus récents d’entre eux, remontent à 1 an. Je ne peux pas vous donner plus de détails concernant les nombreuses procédures en cours, initiées par nous et certains de nos concurrents. Nous regardons droit devant. Quand je vois la capacité que l’on a à remplir Bercy en quelques semaines, cela illustre la dynamique dans laquelle Fun Radio se trouve actuellement.