TF1 a lancé mercredi la 2ème promotion de son programme d’accélération MediaLab dans l’incubateur parisien Station F

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TF1 a lancé mercredi la deuxième promotion de son programme d’accélération MediaLab dans l’incubateur parisien Station F, avec de jeunes pousses qui misent notamment sur la création de contenus pour conquérir de nouvelles audiences.

«Développer un journal universitaire d’opinion», «créer une application de  tourisme pour les 4-10 ans», «rendre accessible les sites internet  d’information aux personnes souffrant de troubles visuels, moteurs ou  cognitifs»: la moitié des six start-up sélectionnées visent des publics bien spécifiques et jouent sur des formats en vogue.

«Le Drenche», journal universitaire papier et numérique, propose par exemple des formats d’articles d’opinion «Pour/Contre» sur des sujets souvent controversés, tandis que l’application LittleGlobe Trotter mise sur l’immersion des enfants dans des formats «image à 360°» pour découvrir le patrimoine. «Avec ces deux projets, nous visons les jeunes», a expliqué Stéphanie Boissin, directrice de l’innovation chez TF1. Les «Millenials» (nés entre 1980 et 2000) regardent moins la télévision que leurs aînés et TF1, qui rassemble sur ses chaînes un public qui a majoritairement plus de 50 ans, cherche à ne pas perdre cette cible publicitaire privilégiée. Au-delà de ses chaînes de télévision, TF1 veut se positionner comme un groupe numérique, capable d’offrir à ses clients des cibles publicitaires à la fois larges, variées et précises. Il a ainsi acquis Auféminin (qui comprend Marmiton et MyLittle Paris) en avril dernier, et est en négociation pour racheter Doctissimo au groupe Lagardère.

«Avec l’accélérateur, nous travaillons en fonction des besoins du groupe TF1. Nos priorités sont l’expérience utilisateur, la réinvention de nos métiers – qui incluent la régie publicitaire – et la data» (donnée), a précisé Mme Boissin.

Daily d’initiés, l’une des jeunes pousses qui passera six mois dans l’incubateur, travaille notamment sur l’analyse et le traitement des données des téléspectateurs et internautes pour mieux connaître l’audience du groupe TF1 et donc mieux adapter les contenus publicitaires. A terme, le groupe et la start-up souhaitent également réfléchir à adapter la programmation des contenus éditoriaux en fonction de l’étude du comportement des utilisateurs.