TF1 annonce «une action en dénonciation calomnieuse» contre un ex-animateur d’«Intervilles»

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La chaîne TF1 a annoncé mardi qu’elle allait engager «une action en dénonciation calomnieuse» à l’égard d’Olivier Chiabodo, l’ex-animateur d’Intervilles qui a porté plainte pour harcèlement moral. «Dès que TF1 aura pris connaissance des termes de la plainte, elle engagera à l’égard de M. Chiabodo une action en dénonciation calomnieuse», a précisé la chaîne dans un communiqué. L’animateur d’«Intervilles» avait aidé l’équipe du Puy-du-Fou (Vendée) à battre celle d’Ancenis (Loire-Atlantique), le 2 juillet 1997, en indiquant la bonne réponse avec un signe discret de la main. Niant la triche dans un 1er temps, Olivier Chiabodo avait été licencié par TF1, avant d’être réintégré en 2006 pour être «placardisé» selon son avocat et d’être de nouveau licencié en 2017. Le 20 septembre, Olivier Chiabodo a porté plainte contre X pour harcèlement moral, son avocat dénonçant «des prétextes fallacieux et énigmatiques» comme justification de son licenciement. TF1 a souligné que «ces déclarations s’inscrivent dans un contexte de litige prud’homal qui oppose l’entreprise à M. Chiabodo, consécutif à son licenciement en janvier dernier». Le PDG du groupe TF1 Gilles Pélisson s’est exprimé brièvement sur ce licenciement mardi lors d’une rencontre avec l’association des journaliste média. «C’est une histoire qui remonte à 20 ans», a-t-il rappelé. Interrogé sur ce que faisait Olivier Chiabodo au sein du groupe, Gilles Pélisson a déclaré qu’il était détaché auprès du fonds de dotation pour la biodiversité du groupe TF1. Olivier Chiabodo assure désormais que la triche était «régulière» dans cette émission et qu’il ne faisait «qu’exécuter les ordres dictés par la production». Après son 1er licenciement en 1997, l’affaire avait été portée devant les prud’hommes qui avaient reconnu une «faute réelle et sérieuse» de la part d’Olivier Chiabodo, mais pas de «faute grave» comme le demandait TF1, avait précisé son avocat.