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La 4ème saison de «The Voice» débute samedi 10 janvier sur TF1. Quel a été le processus de renouvellement de la marque ?
Vincent PANOZZO
Avec TF1, nous réfléchissons quotidiennement aux évolutions du format. De l’artistique à la réalisation en passant par la mécanique du programme, ce travail est réalisé conjointement avec les équipes de TF1. Nous nous voyons 3 à 4 fois par semaine. Nous échangeons sur tout et nous travaillons ensemble. Avec Matthieu Grelier, le producteur de «The Voice», nous observons ce qui se fait à l’étranger. De nouveaux éléments sont donc proposés à TF1 mais aussi à Talpa, le propriétaire du format. En France, nous avons par exemple crée le 100% à l’aveugle avec le rideau. Même chose pour la 2ème partie de soirée qui n’existait pas dans d’autres pays. En saison 4, nous diffuserons par exemple près de 100 talents pendant les auditions à l’aveugle (contre 80 les années précédentes). Nous voulons être beaucoup plus dans le brut, l’original et la pureté du talent. Nous aurons donc moins d’interviews de coachs.
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Pour faire évoluer la mécanique de «The Voice», sollicitez-vous l’autorisation à Talpa ?
Vincent PANOZZO
Bien sûr ! Et ils nous font confiance. Nous sommes coproducteurs de «The Voice» avec eux. En réunissant jusqu’à 10 millions de téléspectateurs en France, nous générons des scores quasiment aussi importants qu’aux Etats-Unis. Pour John de Mol, la France est une vitrine. D’un côté, le programme est un énorme carton mais nous avons aussi développé une tournée qui n’existait pas avant et qui est un beau succès avec 70.000 spectateurs. La tournée «The Voice» que nous avons initiée, a lieu aujourd’hui en Australie et aux Etats-Unis. Nous avons aussi des talents qui émergent.
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Bientôt le retour de «The Voice Kids» ?
Vincent PANOZZO
La diffusion de «The Voice Kids» sur TF1 intervient généralement après «The Voice». La complexité du programme réside essentiellement sur les plannings de tournage. Nous devons tourner pendant les vacances scolaires, quasiment sur 1 an. Du coup, nous avons mis en boite quelques émissions de la saison 2 pendant les vacances de Noël avec Patrick Fiori en tant que nouveau coach. Le succès de la 1ère année nous a permis d’accéder à un casting d’enfants aux talents encore plus variés.
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Vous préparez un nouveau concours de talents pour TMC. Qu’en est-il ?
Vincent PANOZZO
Pour TMC, nous travaillons en effet sur le format «Got to Dance» que nous tournons ce mois-ci. C’est une série de Prime Time sur la danse qui sera présentée par Sandrine Corman. Il s’agit d’un format Shine qui est un énorme carton en Angleterre. Ils en sont à la 6ème saison.
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Des projets avancés avec France 2 ?
Vincent PANOZZO
Il y a «Prodiges» sur France 2. [Samedi 27 décembre, l’émission a réuni 4,1M de mélomanes, soit 18% du public, ndlr]. La saison 2 est en cours. Le format sera présenté au prochain MIPTV. Nous travaillons aussi sur 3 autres Prime événementiels de divertissements festifs, dont un musical avec France 2. Nous travaillons également sur des pilotes, dont une émission d’un nouveau genre avec Patrick Sabatier.
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Quel est votre positionnement concernant les coproductions ?
Vincent PANOZZO
C’est une chose que nous développons. En tant que coproducteurs, nous travaillons par exemple avec Thierry Ardisson sur un format qui intéresse deux chaînes privées à ce jour. Le projet est avancé. Shine France va également faire de la fiction avec lui.
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Et pour M6 ?
Vincent PANOZZO
Nous sommes satisfaits des scores de la saison 2 de «Qu’est-ce que je sais vraiment ?». Nous avions livré quatre émissions à M6. Et concernant une potentielle saison 3, je touche du bois. Il n’y a pas de raisons de ne pas continuer.
