Indiana Jones : 5 choses à savoir

383

Dès la sortie en 1981 des «Aventuriers de l’arche perdue», Indiana Jones s’est imposé comme un personnage emblématique de la culture populaire, se classant sur le podium des «plus grands héros et méchants du cinéma». En quatre décennies, il est aussi devenu le héros de téléfilms, romans, BD, jeux vidéo, jouets et même de parcs d’attraction. Voici 5 choses à savoir sur l’archéologue au fouet, incarné par Harrison Ford pour la cinquième fois dans «Indiana Jones et le Cadran de la destinée», projeté jeudi au Festival de Cannes, hors compétition:

– Né sur une plage de Hawaï : Marqué par les héros de série B de son enfance, George Lucas imagine, avant même de faire «Star Wars», cet aventurier en quête de reliques aux pouvoirs surnaturels. Le projet se concrétise sur une plage hawaïenne, où il est en vacances avec Steven Spielberg. Qui rêve de réaliser un «James Bond». «J’ai mieux! «Les Aventuriers de l’arche perdue»», lui souffle Lucas.Banco ! Avec la réussite que l’on sait. Le 1er film est suivi par «Le Temple maudit» (1984), «La Dernière croisade» (1989) et «Le Royaume du crâne de cristal» (2008). Avant «Le Cadran de la destinée», dernier volet avec Harrison Ford, 80 ans, et peut-être la fin de la saga, les quatre premiers opus ont rapporté près de 2 milliards de dollars au box-office mondial.

– Nom d’un chien : Même acteur et toujours ce même look: barbe de trois jours, vieux chapeau fedora, blouson de cuir usé, sac de toile en bandoulière et fouet à la ceinture. Lucas et Spielberg s’inspirent de personnages réels ou imaginaires pour donner naissance à leur «Indy». Il y a l’archéologue Hiram Bingham, découvreur du Machu Picchu. Mais aussi l’univers d’Hergé, les westerns de Clint Eastwood ou encore le film français «L’Homme de Rio». Prénommé Henry, l’aventurier a pour surnom Indiana. Rien à voir avec l’Etat américain. C’est le prénom de… la chienne de Lucas. Déjà, pour «Star Wars», c’est elle qui lui a donné l’idée du personnage à l’épaisse fourrure, Chewbacca.

– Coucou «Star Wars» : Dans les «Indiana Jones», les clins d’oeil à la saga intergalactique ne manquent pas. Par exemple, les droïdes R2D2 et C3PO se cachent dans les hiéroglyphes du Puits des âmes. Et l’hydravion est immatriculé OB-CPO, référence à Obi Wan et C3PO. Les fans se sont aussi amusés à repérer bugs et autres anachronismes. L’action se déroule en 1936 mais on voit Indiana utiliser un Bazooka, arme inventée… cinq ans plus tard ! Idem pour la carte avec la «Thaïlande» alors que le pays est encore le Siam.

– Ni Magnum, ni Sharon Stone : Pour interpréter Indiana, Spielberg veut Harrison Ford, mais Lucas n’est pas chaud. Il craint la confusion avec Han Solo, son personnage de «La Guerre des étoiles». Ils approchent Nick Nolte, Jeff Bridges, Bill Murray, avant de choisir Tom Selleck, encore peu connu. Qui doit refuser le rôle car il s’est engagé pour «Magnum». Spielberg convainc alors Lucas qu’Harrison est leur homme. Pour jouer Willie, un millier d’actrices sont auditionnées, dont Sharon Stone. C’est Kate Capshaw qui décroche le rôle. Elle n’aura pas une grande carrière au cinéma mais devient en 1991 Mme Spielberg.

– Le fabuleux destin de «Demi-Lune»: L’illustration du rêve américain. Réfugié aux Etats-Unis avec ses parents vietnamiens, Ke Huy Quan décroche à 12 ans le rôle de Demi-Lune, jeune acolyte d’Indiana dans «Le Temple maudit». Puis confirme dans «Les Goonies», autre succès commercial. C’est ensuite la traversée du désert avant un retour au cinéma en 2018 et la consécration dans «Everything Everywhere All At Once» (2022), qui lui vaut l’Oscar du meilleur 2nd rôle.