A l’occasion du lancement officiel sur le Web d’Omega TV, la télévision du «Mieux Vivre», lundi 26 janvier à Paris, média+ s’est entretenu avec Richard Boutry, Président Directeur Général et fondateur d’Omega TV qui nous dévoile l’offre interactive de sa Web TV basée sur l’expertise de professionnels.
média+ : Omega TV est-elle la formule gagnante de la Web TV ?
Richard Boutry : Le projet d’Omega TV a déjà quelques mois d’existence et sa popularité ne fait que croître. Nous avons un taux de visionnage de 6′ en moyenne, ce qui est exceptionnel sur Internet. Nous accueillons 5 300 visiteurs uniques par jour, 150 000 par mois soit 1,8 million de connexions au total. De plus, nous avons 25 investisseurs qui ont versé plus d’1 million d’euros dans la chaîne. En effet, la vidéo, l’encodage, les bandes passantes coûtent très cher. Par ailleurs, nous sommes regardés de très près par les grands groupes et nous avons de nombreuses demandes de partenariat comme TF1 ou Lagardère.
média+ : Qu’est-ce qui fait la particularité de votre chaîne ?
Richard Boutry : Nous proposons des interviews pérennes et abouties par le biais d’Internet. Nous avons une offre très structurée autours de l’Homme sous toutes ses fonctions : esprit, santé, famille, sexualité… Nous répondons à 2 000 questions existentielles avec l’aide d’experts et 50 nouvelles vidéos viennent s’ajouter chaque semaine. La chaîne devient la référence du «Mieux Vivre» sur Internet.
média+ : Qu’est-ce qui vous démarque des autres Web TV ?
Richard Boutry : Nous avons une façon particulière de traiter les sujets. Nous allons droit à l’essentiel. Nous faisons des interviews de 7′, face caméra, avec un cadrage serré. Nous avons une dizaine de chroniqueurs réguliers et spécialisés dans leur domaine. Autour d’eux, viennent se greffer des intervenants passionnants. Nous sommes très avant-gardistes dans ce domaine et le fondateur de Google – qui est venu nous voir la semaine dernière – était stupéfait de ce que nous pouvions faire.
média+ : Oméga TV sur la TNT ou le satellite, est-ce une possibilité ?
Richard Boutry : C’est la prochaine étape ! Nous faisons la télévision à l’envers. Nous réalisons des modules que nous attachons les uns aux autres et progressivement nous rentrons dans cette logique de flux qui est déclinable sur Internet et sur les chaînes hertziennes. Nous avons plus de 2 000 vidéos qui peuvent intéresser tout le monde. Tous les programmes sont produits en interne et nous avons donc les droits sur l’ensemble du catalogue. Les formats sont conçus pour Internet et sont déclinables en télévision. Nous sommes en train de préparer des pilotes de programmes courts pour les chaînes historiques qui devraient être diffusés courant 2009.