Afin de nous présenter les outils d’identification, de gestion des contenus, et de partenariats YouTube, média+ s’est entretenu dans les locaux de Google France avec Anthony Zameczkowski, Responsable stratégique des partenariats YouTube français et paneuropéens.
média+ : Peut-on dire que YouTube est la 1ère plateforme mondiale ?
Anthony Zameczkowski : YouTube est le 1er site de vidéos en France et dans le monde. Il est localisé dans 23 pays et 15 langues différentes. Nous accueillons 300 millions de visiteurs mensuels. Chaque minute, 15 heures de vidéos sont mises en ligne sur la plateforme.
média+ : Combien de partenaires officiels comptabilise YouTube ?
Anthony Zameczkowski : En Europe, les partenariats ont débuté dès le mois de mars 2007 avec la BBC. Nous avons atteint 1000 partenaires en décembre 2008 (Endemol, l’AFP, Aljazira, France 4, CNN,…). En France, nous avons des partenaires commerciaux dans le secteur du LifeStyle (LuxeTV, Fashion TV), de la musique (Universal Music, Sony Music, EMI), des news (Euronews, France 24, Rue89) ou encore des humoristes (Franck Dubosk, Florence Foresti, Jonathan Lambert)…
média+ : Que permettent concrètement les accords entre la plateforme et les partenaires ?
Anthony Zameczkowski : Quand les partenaires signent un accord avec YouTube, ils ont pour objectif de promouvoir, distribuer, et interagir avec les utilisateurs dans un but marketing. Pour preuve, l’accord mis en place avec le Comité Olympique leurs permettait de diffuser le contenus sportifs dans 78 territoires. Neuf chaînes ont été lancées, ils ont posté 866 vidéos sur 17 jours. Ainsi, ils ont généré 20 millions de vues sur la totalité de leurs chaînes. Autre exemple, celui des Monthy Python qui ont déposé 23 vidéos demandant aux utilisateurs d’acheter leurs DVD. Résultats, ils ont eu une augmentation de 23 000% sur toute la durée d’exploitation et le DVD s’est classé en deuxième position sur Amazon. Deuxième objectif, nous analysons les performances du contenu avec YouTube Inside qui permet de suivre l’audience, la popularité, et la répartition par territoire des vidéos visionnées. De plus, nous pouvons étudier les moyens dont les utilisateurs ont trouvé la vidéo sur la toile.
média+ : Peut-on avoir un équilibre entre la production des droits d’auteurs et la croissance d’Internet ?
Anthony Zameczkowski : Dès le lancement, nous avons mis en place un blocage et une contestation de blocage, avec la fermeture des comptes des utilisateurs. Grace à la technologie MD5 Hash, il n’est pas possible que des copies exactes reviennent sur YouTube. Tout le catalogue est vérifié plusieurs fois par mois. Nous avons plus de 100 000 heures de fichiers de référence qui existent.

































