France Télévisions fête ocurnat mars le centenaire de la naissance de Boris Vian avec une programmation spéciale. Ainsi, vendredi 13 mars à 22h35, France 3 lui consacre un nouveau documentaire : «Boris Vian: Un cœur qui battait trop fort» (65’/ Rachel Kahn – Et la Suite productions) réalisé par Sylvain Bergère. Le récit de la dernière année de la vie d’un artiste de 39 ans qui proclamait depuis ses quinze ans, âge où on lui avait diagnostiqué une maladie du cœur fatale, qu’il n’atteindrait jamais les 40 ans. Boris Vian aimait la vie. Passionnément ! Et il la célébrait sur tous les tons, à travers tous les arts que ce surdoué maîtrisait parfaitement, de la littérature à  la musique, de la chanson à la poésie ou de la peinture à la science. Il aimait la vie très fort parce qu’il savait que son cœur malade lui jouerait un sale tour et que la mort le cueillerait  avant l’heure. Il est parti à 39 ans, le 23 juin 1959. Grace à Boris Vian lui-même qui s’est beaucoup confié (archives souvent inédites, notamment radio) et ses propres courts-métrages méconnus, ainsi qu’aux témoignages bouleversants de tous ceux qui l’ont côtoyé, aimé, aidé, ce film raconte sa dernière année, l’année 1959, à la fois tragique et exaltante, durant laquelle le génial Boris Vian a couru vers sa mort en célébrant la vie. C’est aussi l’occasion de revenir sous forme de flash-back sur son incroyable vie : l’enfance cossue à Ville-d’Avray puis le déclassement et l’assassinat du père, le scandale inouï soulevé par la parution de «J’irai cracher sur vos tombes», la blessure jamais refermée de son échec d’écrivain dont on pilonne les romans qui ne se vendent pas, lui qui fait aujourd’hui la fortune de ses éditeurs, et naturellement sa carrière musicale lumineuse et iconoclaste. France 5 diffusera quant à elle le samedi 14 mars à 22h25, dans le cadre du magazine «Passage des arts» animé par Claire Chazal, «Vian par Debout sur le Zinc», un spectacle mis en scène par Nikolas Carton et capté réalisé par CALT Production. Le groupe de la nouvelle scène française «Debout sur le Zinc» imagine, arrange et joue les chansons de Boris Vian lors d’un spectacle actuellement en tournée dans toute la France. Les six musiciens-chanteurs prêtent leurs voix à l’artiste surréaliste. Au moment où le centenaire de la naissance de Boris Vian bat son plein dans toute la France, France 5 choisit en effet la captation du spectacle à l’espace culturel Boris-Vian (Les Ulis). Ce concert rassemble une quinzaine de chansons de l’artiste, dont plusieurs inédites, mises en musique par les membres de «Debout sur le zinc». Un projet porté par Françoise Canetti, fille de Jacques Canetti et fière représentante d’une époque où les coulisses du théâtre des Trois Baudets virent débuter Boris Vian sur les planches. Enfin, durant tout le mois de mars, France.TV proposera un cycle «Boris Vian fait son cinéma» avec la collection «Rue des Ravissantes» dans «Histoires Courtes». La collection «Rue des Ravissantes» a été tirée d’œuvres inédites de Boris Vian : cinq scénarios écrits par Boris Vian parmi la vingtaine publiée chez Christian Bourgois en 1977, jamais adaptés pour le grand écran. Les jeunes réalisateurs ont été choisis par Nolita Cinéma, France Télévisions et la Cohérie Boris Vian — les ayants-droit de Vian — pour réaliser ces cinq films à l’identité très différente les uns des autres, qui comptent tous une chanson de Vian (interprétées notamment par Julien Doré et Alex Beaupain). Un projet produit par Nolita Cinéma (2014) et Maxime Delauney & Romain Rousseau et une production exécutive Affreux, Sales et Méchants, en collaboration avec la Cohérie Boris Vian.