Le futur patron de France Télécom, Stéphane Richard, a proposé jeudi que la part variable des 1.100 cadres dirigeants du groupe soit dès 2010 indexée pour un tiers sur la performance sociale, qui sera «le reflet de la satisfaction des salariés dans leur travail».
«Nous voulons remettre du collectif dans les rémunérations. Je propose que la part variable de celles des 1.100 cadres dirigeants du groupe, y compris la direction générale, soit pour près d’1/3, dès 2010, indexée sur la performance sociale de l’entreprise», a déclaré M. Richard dans un entretien au «Monde» daté de vendredi. «Celle-ci sera le reflet de la satisfaction des salariés dans leur travail», a précisé M. Richard, qui a estimé que «la souffrance au travail génère des coûts considérables». «Les coûts salariaux ne pèsent que 18% de notre c.a., il y a donc matière à améliorer notre performance sur toutes les autres lignes. Je pense que l’ère de la réduction des coûts à courte vue est terminée», a-t-il souligné.