Les robots et les «sport tech» (technologies au service du sport) font partie des innovations mis sous les projecteurs de VivaTech, plus grand salon européen de secteur qui s’est ouvert mercredi à Paris, avec le Mondial-2023 de rugby et les JO-2024 en ligne de mire.
– Touche «augmentée» : A quelques mois du Mondial de rugby en France, VivaTech a vu Fabien Galthié, sélectionneur des Bleus, faire une visite dans le salon pour présenter un «proof of concept», développé en partenariat avec Orange: la touche «augmentée». Grâce notamment à la captation volumétrique et la réalité virtuelle (VR), les joueurs de rugby vont pouvoir «continuer à s’entraîner en simulant des phases de jeu» comme la touche via un casque VR, sans mobiliser physiquement les équipes, explique le sélectionneur du XV de France. Cette technologie permet de ne «pas surexposer le joueur au niveau physique» mais aussi de «faire travailler un joueur qui est blessé ou qui a du temps du libre», complète son entraîneur-adjoint Karim Ghezal.
– capsule électronique : En pleine préparation pour les Jeux paralympiques de 2024 à Paris, Moëz El-Assine, double champion du monde et médaillé paralympique d’escrime, a dans sa main une capsule d’un nouveau genre qu’il suffit d’avaler, à l’aide d’un verre d’eau, pour surveiller en temps réel la température de son corps au moment de l’effort. Développées par la société BodyCap, ces capsules électroniques miniaturisées et sans fil transmettent de manière instantanée les données sur un tableau de bord, alors que le corps d’une personne atteinte de handicap «ne régule pas la chaleur de la même manière qu’une personne valide», explique-t-il. «Cette solution permet à l’entraîneur de protéger ses athlètes», en prévenant notamment «les problèmes de déshydratation ou de thrombose», ajoute Moëz El-Assine. Une fois ingérée, la capsule a une validité estimée entre «24 et 26 heures», avant d’être éliminée par le corps «naturellement».
– robots pour les hôpitaux : Plus futuriste, le robot à roulettes d’Enchanted Tools, au visage d’écureuil de manga, est capable de transporter des objets de trois kilos et obéit à la voix. Enchanted Tools a présenté mercredi un partenariat avec l’Assistance publique pour déployer une quinzaine de ces petits robots, baptisés «Mirokaï», dans plusieurs hôpitaux pilotes. Objectif: faire gagner du temps aux soignants qui passent leur temps à transporter des objets – plateaux, chariots, etc. Crée par l’ex-patron d’Aldebaran, connue pour son petit robot blanc Pepper qui n’a eu qu’un succès mitigé, Enchanted Tools espère vendre 100.000 exemplaires de ce robot plus mignon, dont le visage est un écran, explique son fondateur Samuel Benveniste, un ancien hospitalier. Prix: 30.000 euros.
– Massage automatique : Autre innovation entre la robotique, le sport et la santé: iYU, la première solution «autonome de massage», selon son fabricant Capsix Robotics. Déjà installé dans des spas et des lieux de travail, au Canada, en Suisse et en France, ce masseur automatique remplace le kinésithérapeute avec la promesse de «démocratiser ces soins et les rendre accessibles à tous». De son côté, La Française des Jeux, présente pour la première fois à VivaTech, a fait la démonstration d’un jeu en 3D ainsi que des téléphones dotés de boitiers haptiques (concernant le toucher) qui donnent aux joueurs la sensation de grattage.


















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