France 2 : Nagui lève le voile sur la nouvelle version d’«Intervilles», qui arrive le 3 juillet

France 2 : Nagui lève le voile sur la nouvelle version d’«Intervilles», qui arrive le 3 juillet
Intervilles Affiche groupe 2025 - Key visual - Camille Cerf, Nagui, Bruno Guillon, Valerie Begue, yoann Riou, Magali Ripoll Photo: ©Stephane Grangier - France Télévisions Création graphique: Meije Randetti

Un match Beauvais – Coulanges-lès-Nevers en ouverture, quatre soirées au total, des épreuves physiques toujours loufoques et une mascotte dessinée par Zep pour remplacer les vachettes: Nagui a levé le voile mercredi sur la nouvelle version d’«Intervilles», qui arrive le 3 juillet sur France 2. Le but est «de ne pas se prendre au sérieux et de s’amuser» avec cette «guerre des clochers» qui a marqué l’histoire de la télévision, a déclaré l’animateur-producteur lors d’une conférence de presse. Les 4 soirées seront en direct. Après Beauvais (Oise), qui recevra Coulanges-lès-Nevers (Nièvre), celle du 10 juillet aura lieu à Gap (Hautes-Alpes), qui affrontera Bourgoin-Jallieu (Isère), et celle du 17 se déroulera à Wallers-Arenberg, opposée à une autre ville du Nord, Saint-Amand-les-Eaux. La finale, le 24 juillet, sera également organisée à Wallers-Arenberg. «C’était très important (…) qu’Intervilles remplisse pleinement sa promesse et soit ancrée dans les territoires», a commenté Stéphane Sitbon-Gomez, numéro 2 du groupe public France Télévisions. «Intervilles» 2025 sera animée par une équipe de présentateurs autour de Nagui: Valérie Bègue, Camille Cerf, Magali Ripoll, Bruno Guillon et Yoann Riou. Les 2 premières seront «des marraines des villes, des supportrices colorées en bleu et en rouge», couleurs des deux camps. Yoann Riou arbitrera et Magali Ripoll s’occupera de l’animation musicale. Il y aura une douzaine de jeux par émission, sur un total de 25 épreuves environ pour l’ensemble du programme. Parmi elles, «le mur des champions», «l’élasti-foot», «la course épique» ou «le tir à la corde». Programme-phare des étés hexagonaux, «Intervilles» a été créé en 1962 par Guy Lux, qui le coprésentait avec Léon Zitrone et Simone Garnier. Chaque numéro oppose deux villes françaises à travers une série de défis physiques loufoques inspirés des fêtes de village, consistant par exemple à traverser des pistes savonneuses ou à monter une pente à la force des bras. Interrompu au bout de 10 ans, le jeu a fait un 1er retour en 1985 sur FR3, avant de basculer sur TF1 de 1986 à 1991. Par la suite, «Intervilles» a fait plusieurs retours sporadiques, avec d’autres présentateurs dont, déjà, Nagui. Il n’est plus diffusé sous une forme pérenne depuis 2009. Le retour de ce jeu familial emblématique était envisagé par France Télévisions depuis 2019 mais avait été plusieurs fois repoussé, notamment à cause de la pandémie de Covid. «Le public l’a demandé, tous les ans on nous envoyait des courriers», a assuré Stéphane Sitbon-Gomez. Contrairement à la version originelle, il n’y aura pas de vachettes pour corser les épreuves. Fin 2024, cette décision avait courroucé les villes taurines de Bayonne, Dax et Mont-de-Marsan, qui avaient annoncé qu’elles ne participeraient pas. «Ça n’est pas la position d’un bobo végétarien, pas une position personnelle, c’est un échange avec la chaîne», s’est justifié Nagui, qui dit avoir vu une vachette mourir en 2005 lors des répétitions de l’émission: «Je ne me vois pas produire une émission en me disant «On est en direct, à tout moment un animal peut mourir»». Les vachettes sont remplacées par Topa, mascotte à l’effigie d’une vache conçue par le dessinateur Zep, père du héros de BD Titeuf. «C’est une bonne chose qu’il n’y ait plus d’animaux utilisés dans le divertissement, je trouve ça stupide et ça me mettait mal à l’aise même quand j’étais enfant», a confié Zep. Quid du fameux générique et son entêtante rengaine «Chanananana»? «On a gardé «Chanana…» pour les paroles, pas exactement pour l’air», a indiqué Nagui, en mentionnant un «problème de droits». Le nouveau générique est l’oeuvre des deux musiciens qui forment le duo électro Ofenbach, dont Dorian Lux, le petit fils de Guy Lux. «C’est un bel hommage», a souligné Nagui.

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