Les enquêtes de l’Union européenne sur les plateformes en ligne, dont X et Facebook, et la protection des Européens, seront achevées dans les «semaines et mois à venir», a déclaré vendredi la responsable numérique de l’UE, Henna Virkkunen. 

Plusieurs plateformes en ligne, dont les détaillants chinois AliExpress et Temu et les géants des médias sociaux comme Facebook, Instagram, X et TikTok, font l’objet d’une enquête dans le cadre du règlement européen sur les services numériques (DSA). 

Ce règlement oblige les plus grandes entreprises technologiques mondiales à faire davantage pour protéger les consommateurs et contrôler les contenus en ligne. 

«Dans les semaines et les mois à venir, nous serons en mesure de finaliser bon nombre de ces enquêtes», a dit Mme Virkkunen, ajoutant que «ce sont les premières décisions que nous allons prendre en vertu de la loi sur les services numériques». «Nous en lancerons probablement de nouvelles, car la DSA est bien sûr une législation très importante», a-t-elle ajouté en référence à ces enquêtes. 

Les enquêtes se sont concentrées sur «la transparence de ces plateformes, mais aussi sur la protection de nos processus démocratiques, la protection des mineurs et les achats en ligne», selon Mme Virkkunen. 

Les amendes pour violation des règles de la DSA peuvent atteindre jusqu’à 6 % du chiffre d’affaires annuel mondial total d’une entreprise. 

Le président américain Donald Trump, qui a bouleversé le commerce mondial en imposant des droits de douane aux partenaires commerciaux des États-Unis, a menacé d’augmenter les taxes sur les pays qu’il accuse de cibler les entreprises technologiques américaines. 

Mme Virkkunen a prévenu que c’était le «droit souverain de l’Union européenne de décider de nos propres règles numériques». 

Elle a également fait valoir que l’objectif de la Commission européenne était «de rendre l’Europe plus réactive, plus accessible et plus simple pour les entreprises».