Les radios associatives se sont alarmées mercredi d’un «cataclysme budgétaire»

Les radios associatives se sont alarmées mercredi d’un «cataclysme budgétaire»

Les radios associatives se sont alarmées mercredi d’un «cataclysme budgétaire» que va entraîner selon elles le projet de loi de finances (PLF) pour 2026, qui prévoit de baisser de 16 millions d’euros le fonds qui les soutient. Après des alertes similaires en 2024 et la menace d’une baisse de 10 millions d’euros du budget, le gouvernement avait finalement rétropédalé l’an passé.

Pour 2026, elles lui demandent à nouveau de «revoir sa position» et de «rétablir un soutien digne de l’importance des radios associatives pour notre société», selon un communiqué du réseau Les Locales, qui rassemble la Confédération Nationale des Radios Associatives (CNRA) et le Syndicat National des Radios Libres (SNRL) Les radios associatives s’insurgent contre une baisse des crédits alloués au Fonds de soutien à l’expression radiophonique (FSER), qui passent de 35,3 à 19,6 millions d’euros dans le PLF 2026. «Cette décision (…) n’est pas une simple mesure d’économie: elle porte un coup fatal à un pilier essentiel de la démocratie, de la culture et de la cohésion territoriale», s’est indigné le réseau Les Locales dans son communiqué. Cette baisse de 44% du budget représente pour les radios associatives «une nouvelle attaque frontale» pouvant entraîner la disparition de «plus de la moitié d’entre elles» et menacer «près de 80% des emplois du secteur, soit environ 2.400 postes directs et indirects», est-il précisé. «On va se battre», a déclaré Sylvain Delfau, président du Syndicat National des Radios Libres, qui «a bon espoir que des parlementaires déposent des amendements». Plus de 770 radios associatives sont concernées. Créé en 1982, le FSER représente «entre 40% et 50%» de leurs ressources, selon le SNRL. Pour qu’elles puissent en bénéficier, la publicité ne doit pas dépasser 20% de leur chiffre d’affaires.

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