Aix s’ouvre sur un «Don Giovanni» réglé par Tcherniakov façon drame familial

Le 62ème Festival d’Aix-en-Provence s’est ouvert jeudi dernier avec un «Don Giovanni» de Mozart confié à la nouvelle coqueluche du théâtre lyrique européen, le Russe Dmitri Tcherniakov, qui a transformé cet opéra en drame familial bien réglé à défaut d’être très lisible. Cette nouvelle production va traverser toute la programmation d’Aix 2010, avec dix représentations programmées jusqu’au 20 juillet, avant d’être donnée ultérieurement au Teatro Real de Madrid, à la Canadian Opera Company de Toronto et au Bolchoï de Moscou, coproducteurs du spectacle. La chaîne de télévision franco-allemande Arte et Radio Classique retransmettront en direct du théâtre de plein air de l’Archevêché la représentation du 5 juillet (21h30). Tcherniakov, 40 ans, s’est fait connaître en France avec deux réalisations à Paris: un «Eugène Onéguine» de Tchaïkovski très tchékhovien dans sa finesse et sa force psychologiques (Palais Garnier, 2008), puis un «Macbeth» de Verdi comme télétransporté chez les Ceaucescu (Opéra Bastille, 2009).

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