Les trois régies publicitaires 366, Media Figaro et Prisma Media Solutions s’associent pour proposer une offre commune qui valorise les performances des vidéos au sein des contextes de lecture qu’offrent leurs supports. L’offre s’appuie sur une étude menée avec l’institut Iligo. Explication avec Charles JOUVIN, Directeur Délégué Marketing, Études et Communication chez Prisma Media.
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Que retenez-vous de l’étude «Video Impact by Publishers», menée avec l’Institut Iligo ?
Charles JOUVIN
Tout d’abord, Iligo a mesuré les différences d’expérience et d’efficacité publicitaire entre des vidéos diffusées sur les plateformes UGC (Users Generated Content) et celles diffusées sur les sites publishers. Parmi les principaux enseignements, les publicités vidéo diffusées sur les sites d’éditeurs recueillent, par rapport aux plateformes comme YouTube, +16 points de souvenir assisté et +9 points de reconnaissance après réexposition. En termes d’audience, le nombre de visiteurs uniques cumulés par mois pour 366, Media Figaro et Prisma Media est équivalent à celui de YouTube (42 millions de VU dédupliqués VS 42,8M de VU pour YouTube, selon Mediametrie//NetRatings Internet Global 09/21). Nous-même nous n’avions pas conscience de cette force de frappe. Nous devions le faire savoir. Les sites publishers comme les nôtres (16 millions de visiteurs uniques dédupliqués chaque jour, selon Médiamétrie//NetRatings Internet Global) ont pris un virage stratégique sur la vidéo. Nous cumulons à nous trois 32 studios de vidéos : c’est plus de productions qu’une chaîne de télévision.
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C’est bien la preuve que les usages évoluent…
Charles JOUVIN
Absolument ! Nos sites sont aussi en tête de pont sur les usages mobiles. Nous proposons des formats cohérents, là où sont les internautes. Nous avons une partition à jouer sur l’audience vidéo en tant que médias français. En lançant une offre commerciale conjointe «Video Impact for brands», nous garantissons 1 milliard d’impressions par mois, disponibles dans les trois inventaires (366, Media Figaro et Prisma Media) issus de 80 sites premium. Nous garantissons ainsi plus de 80% de complétion et plus de 80% de visibilité, avec un format unique, le pré-roll de 15 secondes.
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Quel objectif concret vous donnez-vous ?
Charles JOUVIN
L’idée est de proposer une expérience publicitaire dans des environnements sécurisés avec des contenus maîtrisés faits par des journalistes français. Cette alliance entre les principaux publishers sur la vidéo va permettre au marché d’identifier et d’utiliser une offre puissante et responsable qui contribue à valoriser et monétiser des entreprises qui financent le journalisme et qui proposent des contenus qui correspondent aux attentes de leurs clients. L’objectif est de devenir un réflexe pour les campagnes vidéo des annonceurs, en complémentarité de la télévision ou d’autres supports. On peut faire entendre une autre voix quand on communique.
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Face aux plateformes internationales comme YouTube, vous apportez donc une réponse française très compétitive ?
Charles JOUVIN
Oui, c’est le cas ! D’abord, vous ne trouverez aucun contenu créé par des utilisateurs lambda sur nos sites. Il n’y a donc aucun risque de fake news. Ensuite, nous sommes des plateformes locales qui emploient des journalistes de talents. D’un point de vue publicitaire, nous ne sommes pas standardisés. Vous pouvez en effet passer de «Femme Actuelle» à la Presse Quotidienne Régionale au «Figaro». Il est ainsi possible de personnaliser la prise de paroles des annonceurs. Sur nos sites, nous ne sommes pas dans un mouvement cognitif où l’on est entraîné d’une vidéo à une autre, comme le proposent les plateformes internationales. Sur nos environnements sécurisés, il y a un taux d’attention et de mémorisation qui est bien meilleur. On se positionne donc comme une alternative et un complément.