«20 Minutes» présentait vendredi dernier dans ses locaux, ses résultats et perspectives. L’occasion pour média+ de rencontrer Pierre-Jean Bozo, Président de 20 Minutes France.
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Quel état des lieux pouvez-vous établir en ce qui concerne votre quotidien ?
Pierre-Jean BOZO
Dans un contexte de crise économique et de crise de la presse, «20 Minutes» a réussi à consolider son leadership à la fois sur le print (2,7 millions de lecteurs quotidiens) et sur le web (+67% de visites supplémentaires sur 1 an). Nous avons réussi à maintenir un bénéfice d’exploitation (C.A. de 47,1 millions d’euros), un résultat net positif de 0,8 million d’euros et nous sommes armés pour l’exercice 2010 en réduisant nos charges d’exploitation de manière structurelle.
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Comment avez-vous vécu la crise du marché publicitaire ?
Pierre-Jean BOZO
Nous nous sommes adaptés à la crise en ajustant à la fois nos produits et nos structures. Nous avons saisi toutes les opportunités que le marché pouvait nous offrir.
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Comment être rentable en proposant davantage de contenus sur le net alors qu’on est un acteur de la presse gratuite ?
Pierre-Jean BOZO
Nous traduisons notre rentabilité par plusieurs facteurs : des innovations éditoriales permanentes, la mise en avant de contenus centrés sur la rédaction de 20Minutes.fr et sur l’apport des utilisateurs à l’information qu’ils peuvent eux-mêmes générer. Enfin, par la mise en avant de nos performances. Nous ne sommes pas un éditeur de presse mais un éditeur de contenus.
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Quels seront vos principaux développements éditoriaux ?
Pierre-Jean BOZO
Parmi les nouveautés éditoriales, nous voulons densifier l’information régionale avec l’ouverture de nouvelles éditions en commençant par Nice dès la fin mars. Nous souhaitons développer de nouvelles thématiques d’information et poursuivre les opérations spéciales.
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Quel regard avisé posez-vous sur vos concurrents («Métro», «Direct Matin»,…) ?
Pierre-Jean BOZO
Notre concurrence ne se limite pas aux gratuits. Nous sommes sur un marché de plus en plus atomisé. Le monde de l’informatique et les opérateurs de téléphonie seront vraissemblablement les grands concurrents de demain.