Inoxydable Drucker

    Certains animateurs de télévision sont dits «inoxydables». Ils font partie des meubles, dit-on. L’ennuyeux avec cette histoire de meubles, c’est que les autres peuvent aller se faire voir ailleurs, sur les télés du Groenland par exemple. Michel Drucker, vendredi sur Europe 1, disait à une auditrice très inquiète qu’il admirait Henri Salvador et qu’il comptait bien, comme son grand ami Henri, présenter «Vivement dimanche» jusqu’à un âge de tortue de terre. Nous, on veut bien l’héberger encore un peu dans notre salon, parce qu’on l’aime quand même beaucoup, lui et sa chienne Olga. C’est vrai : ces deux êtres, parmi les six milliards d’humains et les je ne sais pas combien de chiennes, ont certainement un destin exceptionnel, qui légitime une popularité sans égale. Cela dit, est-il déjà arrivé à Michel de penser à Bernard Montiel, à Jean-Marc Morandini ou à Laurent Petitguillaume, qui eux aussi ont des chiens, mais n’ont pas de concession à perpétuité dans le paysage audiovisuel pour autant ? Certes, n’est pas dinosaure et chienne de dinosaure qui veut, mais quand même…