L’ambitieuse série internationale pour enfants «Léna, rêve d’étoile» débute samedi sur Disney Channel

L’ambitieuse série internationale pour enfants «Léna, rêve d’étoile» débute samedi sur Disney Channel

Des décors parisiens spectaculaires, beaucoup d’humour et de la danse pure: l’ambitieuse série internationale pour enfants «Léna, rêve d’étoile» a tenu ses promesses lors de sa présentation par Disney mardi au MipTv, grand-messe de la télévision à Cannes. Filmée en Belgique et surtout à Paris, à l’Opéra Garnier, la série de 26 épisodes (au titre original «Find me in Paris») doit être diffusée sur Disney Channel à partir de samedi matin, avant une diffusion sur France 4 en 2019. Cette série jeunesse tournée en anglais, qui cherche à imiter le succès des grandes séries pour adultes, mélange un voyage dans le temps à la vie d’une école de danse émaillée de duels à base de ballet et de hip-hop. «Léna» est une coproduction internationale au budget inhabituel de 12 millions d’euros (Cottonwood Media, ZDF, ZDF entreprises) en partenariat avec France Télévisions, ABC Australia, Disney Channel, dont la deuxième saison doit être tournée dès l’été 2018. Destinée à des enfants et adolescents, la série raconte l’histoire de Léna Grisky, jeune danseuse russe promise au rang d’étoile du ballet de l’Opéra. Léna a un secret: elle est une princesse russe qui a voyagé dans le temps depuis le Paris de 1905. Cette Heidi en ballerines découvre le breakdance, la pizza, les smartphones et le second degré. Alors que son fiancé de 1905, Henri, tente désespérément de la ramener à son époque, elle tombe amoureuse de son partenaire de danse de l’époque moderne, Max, qui dirige une bande hip-hop dans la capitale française. Le personnage de Léna est incarnée par Jessica Lord, jeune danseuse anglo-canadienne découverte dans la série multi-récompensée «The Next Step» sur Family Channel, et entourée pour «Léna» d’acteurs britannique, américains ou sri-lankais. Inspirée du feuilleton «L’âge heureux» (France, 1966), la série est coproduite par l’Opéra national de Paris, qui a ouvert les portes du Palais Garnier aux équipes de tournage, y compris les coulisses, la grande scène, le Salon de l’Empereur, le Grand Escalier, le Salon du Glacier et le toit du bâtiment, rarement mis en scène. L’Opéra a exigé un haut niveau de ballet dans les scènes de danse, a indiqué le réalisateur des 13 premiers épisodes, le Britannique Matt Bloom. Les jeunes acteurs, choisis pour leurs talents en danse contemporaine, ont dû apprendre «à la dure» les bases du ballet pendant six semaines, a souligné Matt Bloom, mais des danseurs de l’Opéra ont également fait office de doublures pour certains personnages de la série, des changements invisibles à l’écran. «C’est une histoire tournée autour d’une fille, mais elle devrait plaire aussi aux garçons», a souligné la directrice de France 4 Tiphaine de Raguenel avant la projection cannoise. Des analystes de l’industrie affirment qu’il pourrait s’agir de la première vague de feuilletons de haute qualité pour ados, un marché jusque-là dominé par des comédies à faible budget.

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