La direction du groupe Tests-Internext (magazines et sites sur les nouvelles technologies), filiale de NextRadioTV, a annoncé vendredi en comité d’entreprise un plan de restructuration prévoyant la suppression de 38 postes, ont indiqué les syndicats dans un communiqué. Les syndicats (CFDT, CFTC, CGC, CGT, FO et SNJ) appellent à un débrayage et à une assemblée générale ce vendredi à 15h00. Selon les syndicats, le plan de restructuration aurait pour conséquences «la suppression de 38 postes, soit 20% des effectifs, une mutualisation tous azimuts des rédactions papier et web, le démantèlement de certains services et la remise en cause de l’ensemble des accords collectifs». «Le non respect du cadre légal, notamment des délais de consultation, démontre la volonté de la direction de passer en force», ajoutent-ils, jugeant ce plan «inacceptable en l’état». La direction a justifié le plan par la crise économique et la baisse du marché publicitaire, a précisé Abel Faïd, délégué FO, s’insurgeant contre un «calendrier TGV». Le comité d’entreprise doit rendre son avis sur le plan le 12 mars. «C’est le modèle d’Alain Weill (Pdg de NextRadioTV, ndlr) : il veut imposer un forme de fabrique de l’information low cost, avec des moyens réduits. Forcément, les titres vont s’en ressentir et ce sont les salariés qui payent», a-t-il déploré. «Aujourd’hui on ne voit pas comment la direction justifie ce plan, alors que NextRadioTV vient de se refinancer à travers un emprunt obligataire de 55 millions d’euros et que les titres et les sites internet sont les leaders sur les nouvelles technologies», a-t-il ajouté.
