Le patron d’Apple Steve Jobs a mis fin mercredi à des mois de mystère savamment entretenu en présentant son «iPad», tablette informatique multifonctions à mi-chemin entre l’ordinateur portable et le téléphone multifonction. L’iPad, de la taille d’un bloc-notes grand format, permet de naviguer sur Internet – via wifi ou réseaux téléphoniques 3G -, de faire son courrier, de lire, de visionner photos et vidéos et de jouer à des jeux vidéos.
Il coûtera de 499 à 829 dollars selon les versions, soit un prix médian entre ceux des baladeurs et des ordinateurs Apple, double de celui des livres électroniques qu’il pourrait menacer. La commercialisation de ce produit présenté par M. Jobs comme «vraiment magique et révolutionnaire», première réelle nouveauté d’Apple depuis l’iPhone en 2007, est prévue à partir de la fin mars. L’appareil, qui se présente comme un iPod agrandi à la taille d’un magazine, épais d’un peu plus d’un centimètre et pesant moins de 700 grammes, présente un écran tactile de 24,6 cm de diagonale et un seul bouton.
«Parce que nous avons déjà vendu plus de 75 millions d’iPhones et d’iPod Touch, il y a déjà plus de 75 millions de personnes qui savent déjà utiliser l’iPad», a déclaré M. Jobs. La nouvelle tablette permettra en effet d’accéder aux boutiques en ligne iTunes et AppStore créées pour ces appareils, en plus de fonctionnalités s’approchant davantage de celles d’un ordinateur.