BetClic poursuit sa campagne de publicité dans les médias français

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    L’opérateur de paris sportifs et jeux en ligne BetClic a annoncé vendredi vouloir poursuivre sa campagne de publicité, pourtant illégale, dans les médias français et demande une «égalité de traitement» avec la Française des Jeux et le PMU.Dans une interview au «Figaro», Isabelle Parize, directrice générale de Mangas Gaming, holding qui possède BetClic, confirme que la campagne de publicité, qui a débuté le week-end dernier sur Europe 1, se poursuit. Des pages de publicité ont été publiées jeudi dans les quotidiens gratuits «Directmatin» et «Metro», sur le thème «Jouons libre avec BetClic». «Le Figaro» comportait également vendredi une publicité du site de paris sportifs, créé en 2005 par des Français, installé à Malte et qui revendique un millier de parieurs dans douze pays européens. L’ouverture à la concurrence du marché des jeux français sur Internet est prévue le 1er janvier 2010. En attendant la publicité pour les paris sportifs ou hippiques reste interdite. Le ministère du Budget a d’ailleurs condamné lundi la campagne de BetClic en soulignant que «la publicité pour les opérateurs de jeux reste illégale, sauf pour ceux disposant d’une autorisation». La Française des Jeux et le PMU ont enregistré en 2008 un chiffre d’affaires sur Internet de 1,170 milliard d’euros. Bercy «nous a fait part effectivement de son mécontentement», reconnaît Isabelle Parize qui assure être «ni va-t-en-guerre, ni dans une approche revendicatrice». Elle demande «simplement une égalité de traitement avec les monopoles, la Française des Jeux et le PMU», relevant que la FDJ a déjà signé des accords avec RTL, le quotidien gratuit «20 Minutes», Canal + et France 2. «Nous avons besoin de faire connaître notre marque», plaide Mme Parize, ajoutant que les médias ont «aussi besoin, en ces temps difficiles, de nouveaux annonceurs».