C. BALDELLI (RTL) «A court terme, il n’y a pas de virage stratégique majeur»

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Christopher BALDELLI, Président du directoire de RTL

 

«Force, sérénité et continuité», tels sont les maîtres mots de la saison pour le Groupe RTL qui organisait hier matin sa conférence de rentrée. Pour clarifier les intentions sur la saison radiophonique à venir, média+ s’est entretenu avec Christopher BALDELLI, Président du directoire de RTL.

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Peu de changements majeurs pour la rentrée. Quelle est la logique du Groupe RTL?

Christopher BALDELLI

Nous sommes dans une réelle continuité stratégique. Je crois à la cohérence de nos antennes (RTL, RTL2 et Fun Radio) qui sont toutes complémentaires. Chacune des radios a un positionnement clarifié et pertinent. Au vu des succès, nous avons été conduits à faire peu de changements sur RTL. Quelques nouveautés viennent néanmoins renforcer l’équipe : la chronique de Michel Cymès, Elisabeth Martichoux à l’interview politique ainsi que Bernard Poirette qui reprend «Le journal inattendu». A l’arrivée, on ne change pas une équipe qui gagne.

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RTL va célébrer ses 50 ans. Quelle est votre vision de l’avenir ?

Christopher BALDELLI

A court terme, il n’y a pas de virage stratégique majeur. Nos performances sont très bonnes. Le groupe est fort. On s’adapte quotidiennement au numérique. Au cours des années passées, nous avons pris des décisions structurelles fortes avec une exigence dans la gestion pour faire de RTL un groupe profitable qui puisse investir dans l’avenir. En quelques saisons, 90% de l’offre de programmes a été renouvelée, tout comme l’émission «Les Grosses Têtes» dorénavant incarnée par Laurent Ruquier. Enfin, le déménagement du siège historique du groupe, du 22 Rue Bayard à Paris, à l’avenue Charles-de-Gaulle à Neuilly-Sur-Seine, est un changement important à venir.

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Comment avez-vous vécu l’été mouvementé de Fun Radio ?

Christopher BALDELLI

Il y a eu beaucoup de solidarités à l’intérieur du groupe vis-à-vis de Fun Radio. Nous avons géré cette affaire avec sérénité. La cohésion est aussi bonne car nous avons un groupe intégré au niveau de l’organisation mais aussi du management.

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Toujours pas de quête de rajeunissement pour RTL ?

Christopher BALDELLI

On ne s’est jamais mis dans une quête de rajeunissement. La population s’accroît et vieillit doucement. Il y a donc plus d’auditeurs qu’il n’y en avait il y a 15 ans dans l’Hexagone. C’est la raison pour laquelle la radio va bien. RTL n’a pas d’autres ambitions que de s’adresser à tous les Français, jeunes et moins jeunes. Quand on veut la puissance, il faut s’adresser à tout le monde. Tous les grands médias qui se mettent dans une logique de rajeunissement perdent souvent en puissance.

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Allez-vous renforcer votre politique sur le digital ? De nouvelles acquisitions?

Christopher BALDELLI

Sur le digital, nous misons sur un développement organique. Nous investissons en interne autour de nouveaux projets, applications et services. Il est vrai qu’au cours des 3 dernières années nous avons fait des acquisitions. Il y a eu le rachat du site Girls, la prise de participation dans AlloVoisins, et nous annoncerons dans quelques jours une nouvelle initiative de prise de participation dans une plateforme de service digital.