Chaînes TV: la TV sociale, un facteur de développement (CSA)

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La TV sociale, phénomène en plein essor et défini comme l’«interaction entre le téléspectateur et le contenu qu’il regarde» à la télévision, engendre «des coûts supplémentaires à court terme» pour les chaînes mais constitue également un facteur de développement pour elles, selon une étude du CSA. «Dans un contexte de fortes tensions sur les ressources du secteur qui se répercute sur la capacité des chaînes à financer les programmes», la TV sociale représente un «facteur clé de développement pour les chaînes», estime le CSA dans cette étude intitulée «première approche de la télévision sociale». L’étude, disponible sur www.csa.fr, constate la «montée en puissance de latélévision sociale en France». «L’exemple des NRJ Music Awards est particulièrement frappant : ils ont été commentés par 40.000 tweets en 2011 puis 129.000 en 2012 et enfin par un record absolu à ce jour de 1,4 million de tweets en janvier 2013», souligne le CSA. Une aubaine pour les chaînes, qui accèdent avec la TV sociale à la «maîtrise de l’environnement de consommation des contenus», la «sécurisation des contenus sur toute leur durée de vie (production, diffusion, distribution)» et la «maîtrise de la relation à l’annonceur», analyse le CSA, qui y voit  un potentiel «relais de croissance publicitaire». Toutefois, «la puissance de l’audience sociale reste éloignée de celle des écrans traditionnels de télévision», relativisent les sages, même si «l’audience sociale a l’avantage d’être «engagée»». Les téléspectateurs actifs sur les réseaux sociaux «font preuve d’une certaine qualité d’écoute» et l’audience sociale «valorise d’une nouvelle manière l’expérience du direct à la télévision» à une période où «des signes d’essoufflement se font en effet sentir» concernant la durée d’écoute de la télévision, analyse le CSA.