Le CSA a mis en garde France 3 à la suite de la diffusion, le 20 août 2012 à 23h07, du magazine «Strip-tease» consacré au quotidien d’une mère de famille et de ses 2 adolescents. L’évocation explicite d’actes de violence psychologique, morale et physique qu’un des 2 adolescents subissait au quotidien de la part de sa mère, ainsi que les actes de violence portés par ce jeune homme à l’encontre de sa mère, mettaient ce mineur en situation difficile et demandaient un respect total de son anonymat. Or, plusieurs éléments permettaient son identification, ce qui est en contradiction avec l’article 4 de la délibération du 17 avril 2007 relative à l’intervention de mineurs dans le cadre d’émissions de télévision diffusées en métropole et dans les départements d’outre-mer, qui prévoit que «les services de télévision doivent s’abstenir de solliciter le témoignage d’un mineur placé dans une situation difficile dans sa vie privée lorsqu’il existe un risque de stigmatisation après la diffusion de l’émission, à moins d’assurer une protection totale de son identité (visage, voix, nom…) par un procédé technique approprié de nature à empêcher son identification».